LA NUIT SUR LA VILLE
La nuit tombe sur la ville
Les lumières se sont éteintes
Les rires et les chansons
Ne sont plus qu’un murmure
Les esprits sont embrumés
D’avoir trop bu
Les corps sont las
D’avoir trop mangé
Que reste-t-il de la fête ?
La nuit tombe sur la ville
Le silence est retombé
Les cœurs sont lourds
D’un espoir déçu
Les mains tendues se referment
De n’avoir rien pu donner
Les yeux se ferment
Devant la porte restée close
Que reste-t-il de la fête
Et là-bas à Bethléem
Le ciel est-il toujours éclairé ?
Les voix chantent-elles toujours ?
Les bergers sont partis
L’enfant dort dans la crèche
Marie en silence veille
Joseph regarde la mère et l’enfant
Que reste-t-il de la Bonne Nouvelle ?
Et dans le monde d’aujourd’hui
La nuit est peut-être moins noire
Le silence soudain moins pesant
Le cœur est peut-être moins sourd
Pour entendre une voix qui redit
Ces paroles d’espérance :
« Aujourd’hui dans la ville de Bethléem
Vous est né un Sauveur ! »
La nuit est tombée sur la ville
Les lumières se sont éteintes
Mais dans le désert de nos villes
Dans le noir de nos vies
Dans le silence de nos cœurs
Brille encore la lumière de l’Espérance
Brule encore la Parole de Dieu
Claude-Marie T.
25 décembre 2016