JAPON, MISSION JESUITE AU JAPON

Un missionnaire jésuite au Japon au XVIè siècle

Les Jésuites au Japon: Relation missionnaire (1583) 

Alexandre Valignano ; traduit par J.Bésineau, sj

Paris, Desclée de Brouwer (Coll. Christus), 1990, 285pp.

 

Présentation :

La première évangélisation des «extrémités de la terre», au XVIe siècle commence à être connue grâce aux récits des missionnaires qui sont de vrais romans d’aventures. Les jésuites ont écrits de nombreuses relations de leurs missions respectives

Cependant l’histoire religieuse du Japon – de plus en plus présent dans le monde entier en cette fin du XXe siècle – est encore, le plus souvent, ignorée. Le film Silence de Martin Scorsese en est d’ailleurs une illustration. C’est dire l’intérêt de cette Relation faite à ses supérieurs de Rome par le Père Alexandre Valignano (1539-1606), «Visiteur des Indes orientales», qui fut aussi le «maître des novices» de Matthieu Ricci, l’apôtre de la Chine.

Dans cette relation Alexandre Valignano arrivé au Japon en 1579. Très vite il se fait accepter et crée une ambassade japonaise en 1582. Il restera dans ce pays jusqu’en 1587.

Déjà il avait pris conscience qu’il fallait tenir compte de la culture japonaise pour y enraciner durablement le christianisme Quelques-uns de ces éléments sont : Études de la langue et culture locale ; Respect et appréciation de cette culture ; Formation d’un clergé local; Développement d’une littérature chrétienne dans la langue du pays ; Adoption des coutumes régionales dans tout ce qui n’est pas contraire à la foi. Ce programme comme celui de Matteo Ricci en Chine fut trouvé contraire à la foi chrétienne par Rome.

L’auteur

 Alesjaponsandro Valignano, né le 7 février 1539 à Chieti, Abruzzes, Italie et mort le 20 janvier 1606 à Macao, Chine est un prêtre jésuite italien, envoyé en Extrême-Orient par Everard Mercurian, supérieur général de la Compagnie de Jésus. Il y initia une approche inculturée de la foi chrétienne qui transforma le travail missionnaire en Asie. Quelques-uns de ces éléments sont : Études de la langue et culture locale ; Respect et appréciation de cette culture ; Auteurs classiques occidentaux et orientaux enseignés dans les collèges (ouverture, en 1593, du fameux collège Saint-Paul de Macao qui devint le centre de soutien de toute la mission d’Extrême-Orient) ; Formation d’un clergé local (première ordination sacerdotale à Nagasaki en 1601) ; Développement d’une littérature chrétienne en chinois, japonais et langues indiennes ; Adoption des coutumes régionales dans tout ce qui n’est pas contraire à la foi ? Sa vaste correspondance, dont de nombreuses lettres sont conservées, révèle un
homme qui réfléchit à la manière de parler du Christ à des peuples totalement étrangers au monde gréco-latin : Comment éviter un eurocentrisme nuisible à la mission, et d’ailleurs sans lien avec la foi ?

Source : site jésuite et de l’éditeur

 

 

 

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