CLAUDE TRICOIRE (1951-...), NOUVEL AN, POEME, POEMES, POESIES, POUR L'ANNEE NOUVELLE, UNE AUBE NOUVELLE, VOEUX DE NOUVEL AN

Pour l’année nouvelle

Une aube nouvelle

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Voilà une année s’est ’éteinte

Dans la douceur de décembre

Au milieu des rires ou des larmes

Au milieu des décombres des guerres

Au milieu des instants de bonheur

L’année qui s’est éteinte

Pour les gueux et les riches

Pour les désespérés sans espérance

A laissé la place à une nouvelle aurore

Habillée de promesses neuves

Pour l’année qui juste de naître

Il faut s’habiller le cœur

Se dépouiller de nos vieilles haines

Laisser nos armes de mort aux portes

Revêtir les armes de la Paix

Une aube nouvelle vient de s’éclore

Cueillons dans nos mains

Tous ces instants de bonté

Tous ces gestes de paix

Comme pure offrande au jour nouveau

Dans l’aurore de cette année nouvelle

Une ère de joie et de bonheur

Une ère d’espérance peut jaillir

Sur les décombres de l’ancien monde

Il suffit de si peu !

Il suffit de si peu !

Prêtons l’oreille aux paroles de l’ange

Aux bergers dans la nuit de Noël :

« Gloire à Dieu et Paix aux hommes qu’Il aime »

Ecoutons la voix du psalmiste

« Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse,
que son visage s’illumine pour nous ;
et ton chemin sera connu sur la terre,
ton salut, parmi toutes les nations.

Que les nations chantent leur joie,
car tu gouvernes le monde avec justice ;
tu gouvernes les peuples avec droiture,
sur la terre, tu conduis les nations.

Que les peuples, Dieu, te rendent grâce ;
qu’ils te rendent grâce tous ensemble !
Que Dieu nous bénisse,
et que la terre tout entière l’adore ! »

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©Claude Tricoire

1er janvier 2023

AVENT, CLAUDE TRICOIRE (1951-...), JESUS-CHRIST, MEDITATIONS, MEDITATIONS SUR LE TEMPS DE L'AVENT, NATIVITE DE JESUS, NOËL, POEME, POEMES

Jésus aura-t-il froid à Noël

Jésus aura-t-il froid à Noël ?

 

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Pourtant tout semble prêt

Les rues scintillent de mille lumières dans la nuit

Les magasins sont remplis de tant et tant de cadeaux

Les gens se hâtent dans les rues

Les bras chargés de cadeaux et de victuailles

Mais ne manquerait-il pas quelque chose

Derrière ces masques de joie factice ?

 

Jésus aura-t-il froid à Noël ?

 

Aujourd’hui comme hier

Comme il y a deux mille ans

Les pauvres sont toujours là à mendier

Les exilés fuient toujours les mêmes maux

Les guerres se portent toujours bien

Il fait toujours aussi froid

Dans les cœurs sans espérance

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Jésus aura-t-il froid à Noël ?

 

Il faut bien se l’avouer

Avec le temps

Nous avons perdu le désir

De L’attendre

Nos cœurs ne brûlent plus de vouloir attendre

L’Espérance a fui de nos existences

Où règnent nos solitudes glaciales

 

Jésus aura-t-il froid à Noël ?

 

Alors Seigneur donne à nos cœurs

Le désir de Te désirer, de Te chercher

Le désir de Te trouver, de T’aimer

Donne à notre esprit la foi, l’espérance, la charité

Donne à nos mains la largesse de l’aumône

Toi qui se fais enfant pour rejoindre notre humanité

Accorde-nous ton esprit d’humilité

 

Alors Jésus n’aura pas froid à Noël

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© Claude Tricoire

15 décembre 2022

CLAUDE TRICOIRE (1951-...), IL PLEURE DANS LES COEURS, POEME, POEMES, POESIES

Il pleure dans les coeurs

Il pleure dans les cœurs

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Il fait beau

Le soleil brille 

On dirait venu le temps des jours heureux

Mais

Il pleure dans les cœurs

Comme aux jours de grandes tempêtes

Il fait froid dans les cœurs

Comme aux jours d’hiver

Il fait nuit dans les cœurs

Comme un soir de Vendredi Saint

Et demain peut-être

Sur le cimetière des rêves brisés

Sur le cimetière des illusions perdues

De la tombe où repose un être aimé

Germera une aube nouvelle

Où refleurira l’Espérance

© Claude Tricoire

5 juillet 2022

CHJRISTIANISME, CLAUDE TRICOIRE (1951-...), EVANGILES, JUDAS DE LANZA DEL VASTO, JUDAS ISCARIOTE (Ier siècle), LANZA DEL VASTO (1901-1981), LITTERATURE, LIVRE, LIVRES, LIVRES - RECENSION

Judas de Lanza del Vasto

Judas

Lanza del Vasto

Paris, Gallimard, 1992. 245 pages

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«Tu savais bien, depuis longtemps, ce qui allait arriver. Pourquoi ne m’as-tu pas empêché ? Pourquoi, quand je mettais avec toi la main au plat, ne m’as-tu pas pris la main, ne m’as-tu pas dit « Ami » […] Pourquoi m’as-tu dit avec impatience : « Va et ce que tu as à faire fais-le » ? Tu voulais me perdre, et, vois, je t’ai entraîné avec moi. Oh Seigneur, tu m’as appelé pour me repousser, […] tu ne m’as pas même fait la grâce d’un regard. Seigneur, oh Seigneur, comme tu m’as trahi.»

C’est ainsi que Judas parle au pied de la Croix où Jésus vit les dernières heures de sa vie terrestre. Ces dernières paroles résument tout le drame de Judas.

Judas l’Iscariote a longtemps été une énigme pour les auteurs chrétiens et aussi non croyants : pourquoi a-t-il trahi Jésus ? Une longue littérature a tenté de dresser un portrait de Judas : des Pères de l’Eglise jusqu’à la première moitié du XXè siècle Judas a été considéré comme « le traitre » et a servi a alimenté la thèse du déicide contre les Juifs et ce n’est qu’après les années cinquante que la figure de Judas a évolué pour en faire un nationaliste déçu par Jésus ou encore un instrument servant la mission du Messie en le trahissant.

Lanza del Vasto écrivant son livre en 1938 nous livre un Judas certes fort peu sympathique mais à l’âme torturé. Après avoir fui le foyer paternel il rencontre Jean le Baptiste qu’il suit au désert. Puis il quitte Jean pour suivre Jésus et les disciples : il fera ainsi parti des douze. Il s’attache à Jésus et tente de conquérir son amitié mais sans résultat car Jésus l’ignore. Envoyé en mission il fait du zèle pour annoncer la Bonne Nouvelle. Lui qui est assoiffé de reconnaissance ne rencontre qu’indifférence auprès de celui dont il voudrait être l’ami. Quand Jésus entre à Jérusalem sur un âne il est dégoutté par cette scène vulgaire. Le moment où Judas décide de trahir Jésus se situe dans la scène où Marie-Madeleine (dont il était l’amant avant qu’elle ne rencontre Jésus et qu’il désire l’avoir pour lui seul) chez Simon le pharisien verse le parfum sur les pieds de Jésus.

A ce moment là il se décide à aller trouver les pharisiens et à mettre au point l’arrestation de Jésus au jardin de Gethsémani. Il se sent délivré : « Tu as toujours voulu m’ignorer : maintenant tu vas devoir t’apercevoir que moi je suis, que moi je suis moi ».  Et pourtant il confessera que Jésus est innocent et souffrant il se pend au figuier qui avait été maudit par Jésus.

En lisant cet ouvrage on s’aperçoit combien l’auteur prend des libertés avec les Evangiles. Il brosse un portait haut en couleur de cet apôtre qui aurait suivi Jean avant de s’attacher à Jésus. L’auteur met dans la bouche même de Judas des paroles prononcées par ce même Jésus, paroles que l’on retrouve certes dans les Evangiles mais dans une perspective tout autre. Si Lanza del Vasto fait de Judas celui qui tenait les comptes de la communauté des douze il en fait également un intellectuel bien supérieur aux pêcheurs de Galilée.

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On peut voir dans cet ouvrage plus qu’un portrait de Judas. Le prétexte est l’occasion d’explorer les aspects de la condition humaine : on voit un être assoiffé de reconnaissance et d’être aimé mais qui par son attitude tortueuse à l’égard de ses semblables court à la catastrophe. Judas nous offre ici un miroir de ce que l’on peut être. L’auteur veut nous dire : Judas c’est moi aussi.

©Claude Trcoire

26 avril 2022.

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The kiss of Judas, detail of Christ’s Capture, detail of the fresco cycle by Giotto, in the Scrovegni Chapel, Padua

Pour aller plus loin : Judas dans la littérature

https://www.evangile-et-liberte.net/elements/archives/129.html

Lanza del Vasto (1901-1981)

Né(e) à : San Vito dei Normanni, Pouilles , le 29/09/1901
Mort(e) à : Elche de la Sierra, Espagne , le 05/01/1981

Giuseppe Lanza di Trabia-Branciforte, né Giuseppe Giovanni Luigi Maria Enrico Scansa-Lanza, dit Joseph Lanza del Vasto, connu sous le patronyme de Lanza del Vasto, est un philosophe italien.

Issu d’une famille aristocratique du sud de l’Italie, il étudie à Paris au lycée Condorcet, en 1913. Il s’inscrit à la rentrée 1920 en faculté de philosophie à l’Institut royal d’études pratiques supérieures et de perfectionnement de Florence puis en 1921 à celle de Pise où il soutient en 1928 une thèse de doctorat en philosophie.

En décembre 1936, Lanza part en Inde. Au centre de ce voyage, la rencontre décisive avec Gandhi, en 1937, qui lui donne un nouveau nom : « Shantidas », serviteur de paix. Il est reçu pour un mois comme novice dans un monastère mahayana.

Il est à Paris le 10 juillet 1939 au moment où la Seconde Guerre mondiale éclate. Six semaines plus tard, il part pour la Suisse.
En octobre 1943, il revient s’installer à Paris quand Le Pèlerinage aux sources, récit de son voyage en Inde paru chez Denoël, trouve son public et rencontre le succès.

En 1948, il épouse Chanterelle Gibelin, chanteuse et instrumentiste. C’est alors qu’avec des amis qui ont l’habitude de se réunir chez lui, le couple installe, sur le modèle de l’ashram, une première « Communauté de l’Arche » en Saintonge, au lieu dit Tournier, sur la commune de La Genétouze.

En 1963, la Communauté, à laquelle il se dévouera pendant trente-trois ans, délivrant dans le monde entier un message de sagesse et de paix, se transfère dans les Cévennes biterroises, à Roqueredonde.

Militant de la paix chrétien, poète, sculpteur et dessinateur, il a été un précurseur des mouvements de retour à la nature.

site : https://www.lanzadelvasto.com/fr

CLAUDE TRICOIRE (1951-...), JESUS CHRIST, L'HUMBLE SUPPICATION DE DIEU OU LA DOULEUR DE DIEU, MEDITATIONS, PASSION DE JESUS, PRIERE, PRIERES, VENDREDI SAINT

L’humble supplication de Dieu ou la douleur de Dieu

L’humble supplication de Dieu

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O mon peuple que t’ai-je fait ?
En quoi t’ai-je contristé ?
Réponds-moi !

Au commencement

Je t’ai façonné de mes mains

Je t’ai fais un peu moindre qu’un dieu

Te couronnant de gloire et de beauté

Et tu Me livres au bourreau par un baiser

Depuis l’aube des temps

Je t’arrache des mains de tes oppresseurs

Je voile tes crimes du manteau de la miséricorde

Je ne fais souvenir d’aucune de tes trahisons

Et tu couvre Mon visage de crachats

Depuis longtemps

Je t’ai appelé par ton  nom

Je t’ai planté dans mon jardin

Je t’ai établi sur la montagne de Sion

Et tu Me rejettes  hors des murs de Jérusalem

Au long des siècles

Je t’ai accompagné dans tous tes exils

Je t’ai enseigné par les  prophètes

Pour te rappeler mon Alliance éternelle

Et tu dresses un Croix à ton Sauveur

Pour toi j’ai fait jaillir l’eau du rocher dans le désert

Je t’ai donné un pays où coulent le lait et le miel

J’ai protégé tes villes de hautes fortifications contre tes ennemis

Et tu Me donnes le fiel de l’amertume

Et du vinaigre pour étancher ma soif

A main levé et bras étendus

J’ai englouti dans la mer Pharaon et ses chars

J’ai combattu à tes côtés contre les Philistins et contre Babylone

Et tu Me livres aux mains des grands prêtres et Pilate M’a fait flageller

Pour toi j’ai ouvert les eaux de la mer et du Jourdain

Toi d’un coup de lance tu ouvres Mon Cœur

Des abîmes de la mer Je t’ai arraché

E toi tu Me  précipites au fonds des abîmes de la mort

Au long des siècles

Tu as  contemplé ma Gloire dans la colonne de feu

Et tu Me revêts du manteau de pourpre par pure dérision

J’ai fait de toi Mon peuple parmi toutes les nations

J’ai fait de toi un peuple de rois

Et tu Me couronnes de la couronne d’épines

J’ai fait de toi un peuple choisi entre tous

J’ai fait éclater ta magnificence aux yeux des nations

Et tu M’élève sur la Croix comme un bandit

O mon peuple que t’ai-je fait ?
En quoi t’ai-je contristé ?
Réponds-moi !

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© Claude Tricoire

15 avril 2022

CATHEDRALE DE PARIS, CINEASTE FRANÇAIS, CINEMA, CINEMA FRANÇAIS, CINEMA FRNÇAIS, CLAUDE TRICOIRE (1951-...), FILM NOTRE-DMA DE PARIS BRÛLE, FILMS, INCENDIE NOTRE-DAME DE PARIS, JEAN-JACQUES ANNAUD, NOTRE-DAME DE PARIS, PARIS (France)

Film Notre-Dame brûle, un film de Jean-Jacques Annaud

Le film Notre-Dame brûle

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Dans Notre-Dame brûle: Annaud reconstitue minutieusement les faits

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Qui peut oublier où il se trouvait quand dans la soirée du lundi 15 avril 2019 en tout début de Semaine Sainte la nouvelle tombait que Notre-Dame de Paris brûlait ? Cette nouvelle avait vite fait de faire le tour du monde : les spectateurs assistaient avec stupeur et émotion à l’incendie de l’un des plus anciens patrimoines de la France : une cathédrale riche de souvenir historiques et l’héroïne d’un roman de Victor Hugo Notre-Dame de Paris. C’est se souvenir que Jean-Jacques Annaud avec l’aide de Jérôme Seydoux a décidé de nous montrer dans on film Notre-Dame brûle

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La journée du 15 avril avait pourtant commencé comme toutes les autres. Les visiteurs affluaient dans Notre-Dame. Une messe était entrain d’être célébrée vers 18 heures quand la première alerte a fait sortir tous les fidèles puis sont revenus tranquillement pour assister à la fin de la messe, messe interrompue quand on s’est aperçue qu’il y avait le feu à la cathédrale. A cela s’ajoutait le fait que malheureusement les poutres de bois étaient fragilisées, que l’entretien de la cathédrale de Paris était défectueux.

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Jean-Jacques Annaud détaille bien les faits qui ont provoqué cet incendie : un ouvrier qui fait tomber négligemment un mégot de cigarette, un stagiaire mal formée qui ignore le bon fonctionnement des alarmes. Quand les pompiers sont informés ils se précipitent mais leur arrivée est retardée par les embouteillages dans les rues de Paris et comme le montre bien le film feront tout leur possible pour circoncire le feu. Malheureusement on verra, comme le verront en direct des millions de téléspectateurs et les personnes agglutinées au pied de l’édifice, les différentes parties de l’édifice qui s’écroulent, la nef pleine de gravats et pour finir la flèche de la cathédrale qui s’effondre. Comme on le voit dans le film seront sauvés la plupart des objets précieux dont la Couronne d’épine du Christ rapportée de Terre Sainte par Louis IX.

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Jean-Jacques Annaud a réalisé pour son film une véritable prouesse technique et le soin apporté à la reconstitution des faits forcent le respect. Sont également perceptible l’émotion ressentie dans le monde et celui du peuple de Paris. Cependant on peut regretter certaines scènes : le conservateur des trésors de la cathédrale peinant à rejoindre Paris, celle de la vieille dame et son chat.. Ces scènes offrent au spectateur des moments de respiration, mais était-ce bien nécessaire ?

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Au final c’est un film qui rend hommage à la cathédrale Notre-Dame de Paris et aussi aux pompiers de Paris et des alentours mobilisées pour sauver l’édifice le plus visité au monde.

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©Claude Tricoire

CAMPAGNE ELECTORALE, CLAUDE TRICOIRE (1951-...), ELECTIONS, LE TEMPS DES ELECTIONS, POEME, POEMES, POESIES

Le temps des élections

Le temps des élections

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Les voilà repartis nos candidats

Ils courent ….Ils courent

Les plateaux de télévision

Ils courent de ville en ville

De meeting en meeting

Ils sont partout

Et prêchent à temps et contre-temps

Et moi pendant ce temps-là

Je chante Paroles… Paroles

Les voilà repartis nos candidats

Ils menacent de leur courroux

Le riche, le pauvre, l’émigré

Celui qui croit au paradis ou qui ne croit pas

Ils s’imaginent une France bien à eux

Bien blanche ou bien colorée ….C’est selon….

Bien chrétienne ou pas…. C’est selon….

Et moi pendant ce temps-là

J’écoute siffler le train du temps

Les revoilà en piste nos candidats

Demain on rase gratis qu’ils disent

Le flot des promesses déborde

Demain nous serons tous heureux et riches

Ils dessinent un beau pays

Où coulent le lait et le miel

Demain nous seront les rois du monde… ou presque 

Et moi pendant ce temps là j’écoute

Dans le vent siffler le merle chanteur

©Claude Tricoire

6 février 2022

CLAUDE TRICOIRE (1951-...), NOUVEL AN, POEME, POEMES, POESIES, UN MONDE NOUVEAU EN DEVENIR

Un monde nouveau en devenir

Un monde nouveau en devenir

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Je veux un monde meilleur,
Je veux qu’il change son cœur ,
Que les injures se changent en paroles de bénédictions,
Qu’il n’y ait ici que du bonheur,
Devant nos yeux,
Que des sourires et des gens heureux,
Et des mercis,
Pour couvrir la vie de chaleur, de tendresse dans nos cœurs,
Plus de larmes, plus de peur,
Que des rires,

Et alors il fera bon vivre dans ce monde nouveau

Alors seulement nous ne serons plus les mêmes,
Personne n’aura plus de peine,
Tout peut encore changer

Si les hommes de bonne volonté s’unissent

Pour chasser les fantômes

Des années passées des malheurs d’autrefois

Il est encore temps d’écrire un chapitre nouveau

Dans le livre de nos vies 

Il est encore temps d’aplanir les chemins

Pour que revienne l’espérance

D’un monde nouveau

L’avenir est plein de possibles

Il faut juste y croire

Dans les yeux je lui dirai

A ce monde qui vient de naître :
Je me battrai,
Je lui dirai simplement

Que rien n’est perdu encore

Sans autre arme que l’amour et l’espérance,
On peut se battre,
Jusqu’au fond de nos larmes,
Jusqu’au fond de nos malheurs

Et le monde deviendra un oasis de paix

Qui aura détruit les murs de la haine

Pour que tous les hommes soient frères

Je veux un nouveau monde,
Je veux que le cœur du monde,
Range les injures au fond de l’enfer

Que les pleurs se changent en chansons

Que les deuils se changent en danse

Et je veux croire que le monde ainsi recréé

Revêtira des habits de lumière

A chaque heure du jour de l’année

®Claude Tricoire

1er janvier 2022

CLAUDE TRICOIRE (1951-...), DANS LA NUIT.... DANS LE SILENCE..., MEDITATIONS, POEMES, POESIES

Dans la nuit… Dans le silence….

Dans la nuit…. Dans le silence…

Il y eut un soir …. Il y eut un matin…

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Au commencement

Dans la nuit dans le silence

La Parole a fait surgir du chaos

L’univers et tout ce qu’il renferme

L’herbe des champs et les animaux

L’homme surgit des mains de Dieu

A sa resssemblance

Il y eut un soir il y eut un matin

Et Dieu trouva que cela était bon

Quand les temps furent accomplis

Dans la nuit dans le silence

Le Verbe est venu au milieu des ténèbres

Habiter au cœur de sa création

Illuminer nos ténèbres

Et Dieu s’est fait homme

Il y eut un soir il y eut un matin

Et Dieu trouva que cela était bon

Au matin d’un jour nouveau

Dans la nuit dans le silence

Le nouvel Adam surgit du tombeau

L’Homme qui gisait à l’ombre de la mort

Soudain s’est réveillé

La Parole est parvenue jusqu’aux confins de la terre

Le Verbe de Dieu a vaincu la nuit

Il y eut un soir il y eut un matin

Et Dieu trouva que cela était bon

©Claude Tricoire

31 décembre 2021

ADORATION DES BERGERS, CLAUDE TRICOIRE (1951-...), ENFANCE DE JESUS, EVANGILE SELON SAINT LUC, JESUS CHRIST, LES BERGERS... PRMIERS CROYANTS... PREMIERS MISSIONNAIRES !, MEDITATIONS, MESSIE, NOËL

Les bergers… Premiers croyants… Premiers missionnaires !

 

Les bergers…. Premiers croyants… premiers missionnaires !

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L’Adoration des bergers. Georges de La Tour (1645)

Méditation 

« Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. » (Lc 10, 21 ; Mtt 11, 25)

 Dans la crèche la figure du berger est incontournable depuis des siècles puisqu’elle figure déjà dans l’épisode situé juste après la naissance de Jésus de Luc (2, 7-20). Il est familier de les voir debout ou à genoux près de la mangeoire où repose l’enfant Jésus. Cette image immortalisée par la tradition et dans l’art nous semble normale et presque banale. La force de l’habitude ! Mais n’ont-ils fait que venir voir ce que les anges leur avaient annoncé ? N’ont-ils pas faire autre chose ?

 Les bergers n’ont pas été choisi pour leurs richesses ou leur savoir.ils faisaient partie du petit peuple d’Israël ; leur métier ne les destinaient ni à devenir riche ou savant ; d’ailleurs peut-être qu’ils ont peu fréquenté les synagogues et encore moins les scribes. Ils étaient simplement bergers d’un troupeau, d’en prendre soin. Et pour se faire ils passaient souvent leur nuit à la belle étoile avec le firmament pour toit, la nature comme école de vie.

 Et c’est pour eux que Dieu va déchirer les cieux, c’est à eux que Dieu va envoyer ses anges pour leur annoncer la nouvelle : « Voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur ! »

Que savaient les bergers de l’attente d’un Messie pour Israël ? Est-ce qu’eux-mêmes étaient dans cette attente ? On peut seulement supposer qu’ils avaient entendu parler de cette promesse d’un Messie que Dieu enverrait pour sauver son peuple ;  on peut également penser qu’ils partageaient comme tous les juifs cet espoir.

Et sans se poser de questions ils partent voir ce que les anges leur ont annoncé …. Mais comme ils sont de bons bergers ils emmènent avec eux le troupeau.  Ils trouveront Marie, Joseph et l’Enfant Jésus couché dans la mangeoire. Ils s’agenouillent devant l’enfant sans autre cérémonie. Peut-être que, comme le veut la tradition, ils aient offert quelques moutons ou brebis au Fils de Dieu. Ils n’ont pas eu besoin de discours pour croire : ils ont ce que Dieu leur avait annoncé et ils ont cru.

On aurait pu penser que les bergers s’en seraient retournés tranquillement à leur occupation de berger et veiller sur leur troupeau. Après avoir vu ils s’empressent d’aller raconter ce qu’ils ont vu à ceux qu’ils rencontrent sur leur chemin sans doute.

 Et puis les bergers s’en retournent à leurs occupations en chantant les louanges de Dieu qui a tenu la Promesse d’envoyer un Sauveur. Comme les anges ils peuvent entonner : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes, qu’il aime »

 Ces premiers croyants, ces premiers missionnaires que sont-ils devenus ? Nul ne le sait ! Mais qu’importe au fond ! L’important est ailleurs  : ils ont vu, ils ont cru en la Parole de Dieu, ils en ont témoigné !

 

 Evangile selon saint Luc

[En ce temps-là Marie] mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune.

Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux.

L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte.

Alors l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. »

Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. »

Lorsque les anges eurent quitté les bergers pour le ciel, ceux-ci se disaient entre eux : « Allons jusqu’à Bethléem pour voir ce qui est arrivé, l’événement que le Seigneur nous a fait connaître. »

Ils se hâtèrent d’y aller, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire.

Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient les bergers.

Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur.

Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été annoncé.

(Luc 2, 7-20)

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©Claude Tricoire