Baptistère de la cathédrale Saint-Sauveur, baptême dans l’Antiquité chrétienne et signification du baptême


Cette présentation du baptistère a un double objectif :
1 Présenter l’histoire du baptistère
2 Expliquer le déroulement et le sens de ce qui s’y passe

Vue générale du baptistère

Le baptistère est sans doute le mieux conservé en son état de Provence. Il date du V° siècle et suit un modèle très répandu.
A l’origine, les chrétiens étaient baptisés (par immersion) la nuit de Pâques, et rarement en d’autres occasion (la nuit de Noël en étant une). Ils l’étaient à l’âge adulte; et seul l’évêque pouvait baptiser. Il était donc essentiel d’avoir dans la cathédrale un espace dédié à cette cérémonie qui soit assez vaste.
A Aix, le baptistère reprend le plan de celui de Marseille, construit peu de temps avant, dans des proportions six fois moindres (le baptistère de Marseille étant le plus grand de la chrétienté). Les colonnes employées pour la construction proviennent d’une basilique civile du I° siècle. Comme la première cathédrale, le baptistère est construit à l’emplacement d’un Forum et utilise des éléments de remplois.
La décoration d’origine ne nous est pas connue, sinon par un fragment de mosaïque situé dans la niche sud-ouest.

Fragment de mosaïque. Ce petit fragment donne une idée de la décoration d’origine du sol. Il est situé dans la niche sud-ouest.
Le baptistère est très régulièrement restauré, et chaque chantier respecte son plan d’origine. Les principales restaurations sont:
Au XII° siècle, les murs sont rebâtis et couverts de fresques.

Fragments de fresques. Ces fresques ont été réalisées au XIIè siècle, lors de la construction des murs du baptistère. Une des scènes représente la vêture de sainte Claire.
Au XIV° siècle, une nouvelle cuve baptismale remplace l’ancienne au centre de l’édifice. Elle est aujourd’hui contre le mur sud.

Cuve baptismale antique
En 1577, la coupole est réédifiée dans le style Renaissance maniériste alors en vogue.

Vue de la coupole. Le plan de la coupole s’inspire de la chapelle d’Estienne de Saint-Jean, situé dans le coeur de la cathédrale.

Vue de la coupole reconstruite en 1579


Enfin, en 1996, après de nombreuses fouilles, le baptistère est rendu dans un état proche de l’origine.
Au XIX° siècle, les sept niches du baptistère sont ornées de sept tableaux d’artistes aixois représentant les sept sacrements.

Le baptême. Le tableau est situé au-dessus de la cuve baptismale du XIVè siècle. Oeuvre d’un disciple de Granet, Jean-Baptiste Martin (1847).

L’Eucharistie. Oeuvre de Joseph Richaud (1848)

La confirmation. Oeuvre de Joseph Gibert (1848)

Le sacrement de pénitence. Oeuvre de Léontine Tacussel (1848). Il a été placé dans la nef romane, puisque la niche qu’il occupait a fait l’objet de découverte archéologiques

Le sacrement du mariage. Oeuvre d’Alphonse Angelin (1846)

Le sacrement de l’ordre. Oeuvre de François Latil (1848) qui représente ce sacrement par l’institution de saint Pierre comme chef de l’Eglise.

L’extrême onction : oeuvre d’Antoine Coutel (1847)
Histoire de la construction
Le baptistère fut construit dans les dernières années du Vè siècle, au moment où la basilique romaine qui se trouvait à l’emplacement de l’actuelle nef gothique devenait la seconde cathédrale d’Aix, sous l’épiscopat de Basilius, évêque entre 470 et 510 Ce Basilius dont l’épitaphe en latin se trouve dans la galerie occidentale du cloître , y est nommé « docteur » et fut certainement un évêque éminent.

Epitaphe en latin de l’évêque Basilius qui se trouve dans la partie occidentale du cloître
La construction du baptistère est liée au transfert du siège épiscopal (attesté en 408) de la 1ère église qui se trouvait sur le site de Notre-Dame de la Seds, sur le site actuel où se trouvait une basilique romaine du 1er siècle. Elle était flanquée au sud d’un grand portique qui dominait le forum.
Le baptistère fut édifié dans l’angle nord-ouest du forum au pied du podium.
La construction était rendue nécessaire par ce transfert puisque seul l’évêque, en tant que successeur des apôtres baptisait. Toute cathédrale était donc flanquée d’un baptistère, généralement à l’extérieur de l’édifice : un détail important : le baptême marque l’entrée dans l’Eglise du néophyte, le fait devenir membre à part entière de l’Eglise « corps du Christ ».
Le plan du baptistère suit celui du 1er baptistère construit en Occident (dès 312-313) : celui de la cathédrale de Rome, à l’origine dédiée au Christ Sauveur, ensuite à saint l’Evangéliste et à saint Jean Baptiste.
Le plan du sol est carré, en élévation c’est un cube, de 14 m de côté (celui de Marseille faisait 25 m, à peu près contemporain, daté entre 381 et 428 aujourd’hui disparu).
Au centre un stylobate carré sur lequel sont placés formant un cercle les 8 colonnes de portique de la basilique : 6 de cipolin (marbre vert, importé de l’île grecque d’Eubée, on voit les mêmes, plus grandes à Sainte-Sophie de Constantinople), 2 de granit (importé d’Egypte : on trouve les mêmes sur le Forum de Trajan à Rome) : elles entourent la piscine octogonale revêtue de marbre (diamètre 1,4 m) et supportent un tambour octogonal surélevé, muni d’ouverture pour éclairer l’édifice.
Tambour probablement couvert par une charpente et non ue coupole, il en allait de même pour le déambulatoire…
Les chapiteaux corinthiens de marbre blanc (de Carrare) sont aussi des emplois, sauf ceux de granit qui sont des copies du VIè s.
Les archéologues ont découvert que ce plan fut modifié en cours de chantier par la construction dans les angles de niches semi-circulaires, voûtées en cul-de-four, donnant à l’édifice une forme octogonale : seules celles du sud y sont conservées.
Niches précédées d’un emmarchement de 25 cm, ornées de mosaïques représentant des feuilles d’acanthe : encore conservées angle sud-ouest.
Le déambulatoire dut recevoir la couverture voûtée à ce moment.
Reconstructions, restaurations
Au Xiè siècle, vers 1065-1075, le bâtiment fut entièrement reconstruit – au moment où l’évêque d’Ai affirme des prétentions métropolitaines – mais à l’identique : ceci explique que l’édifice actuel est très semblable à celui de l’Antiquité. Lors des travaux, le baptistère aurait été le 1er bâtiment à avoir été refait.
Suivit la reconstruction de la nef Sainte-Marie, dont 5 arcades dans les murs nord et sud, édifiées sur des assises antiques ; enfin la construction de la nef Saint-Maximin (romane II). Ou reconstruction…. Car les historiens évoquent l’hypothèse d’une église double, dès l’époque carolingienne… La basilique romaine étant sans doute une basilique à trois nefs, la nef gothique actuelle étant à l’emplacement de la nef centrale d’origine.
C’est à ce moment que les piliers du baptistère reçurent une coupole octogonale surmontée d’une lanterne.

Coupole : vue extérieure

Toit de la coupole


Nef Sainte Marie

Nef Saint-Maximin
Au XIIIè siècle : dans la niche S.-O. fresque du Christ Pantocrator, avec François d’Assise
Au XIVè siècle : la piscine baptismale est comblée et remplace par des fonds baptismaux, car, sauf exception, on ne baptise plus d’adultes, mais seulement des bébés
Au XVè siècle : ouverture des deux niches au nord
Au XVIè siècle, entre 1577 et 1583, une nouvelle coupole ortogonale est montée sur un double tambour : le tambour est ajouré de huit acouli, ainsi que les voûtains de la coupole. Une lanterne ajourée de huit oculi surmonte le tout. Travaux de Pierre Laurens et Arnoux Bonnaux
La structure de l’édifice ne subira plus ensuite aucune modification majeure
Au cours du XIXè siècle le sol du baptistère est revêtu d’un pavement de marbre blanc et noir qui dissimule les épitaphes, les tombes creusées ; entre 1846 et 1848, 7 tableaux représentant les 7 sacrements sont installés dans les niches où ils sont toujours. Celui représentant la Pénitence est dans la nef romane.
Au XXè siècle entre 1976 et 1884 :
Le baptistère a fait l’objet de fouilles minutieuses ;
La piscine antique est laissée ouverte, avec ses parois de brique, des restes de béton, et les adductions d’eau sont visibles ;
La colonnale de la coupole et le sol originel, les tableaux ont été restaurés
Déroulement et sens du baptême

Un baptême à la fin du XVIIIè siècle. Gravure d’époque. On y remarque la cuve médiévale installée au milieu du bâtiment au-dessus de la cuve antique.
Le baptistère dans une cathédrale est un élément essentiel : c’est là que tout commence pour le nouveau chrétien : 1er sacrement d’initiation, le baptême ouvre les portes de l’Eglise et le fait devenir à pat entière membre de l’Eglise, membre du Corps du Christ (cf. Jean 15).
Après généralement une longue préparation, le catéchumène était solennellement accueilli dans l’église cathédrale par l’évêque et tout le peuple rassemblé dans la Nuit de Pâques pour célébrer la Résurrection du Christ. Le baptême n’était donné en effet normalement que cette nuit-là et sous la présidence de l’évêque.
Le catéchumène se déshabille entièrement : « que personne ne descende dans la piscine avec un objet étranger sur lui ».
Un prêtre lui fait alors sur tout le corps une 1ère onction avec l’huile de l’exorcisme, puis un diacre descend avec l’accord du catéchumène dans la piscine baptismale après l’avoir interrogé 3 fois :
- « Crois-tu en Dieu, le Père Tout-Puissant ? »
- « Crois-tu en Jésus-Christ, le Fils de Dieu ? »
- « Crois-tu au Saint-Esprit, en la Sainte Eglise, et pour le Résurrection de la Chair ? »
Le néophyte reçoit la 2ème onction, d’huile sainte, se rhabille et rentre dans l’église
L’Evêque lui impose la main et lui fait une 3ème onction d’huile sainte sur la tête. Puis après une prière, il lui donne le baiser de paix qui déclenche le baiser de paix dans l’assemblée.
Ensuite les diacres présentent le pain et le vin à l’évêque, c’est l’offertoire, le début de l’Eucharistie, la 1ère du néophyte.
Catéchèse II : Du baptême (extrait) Cyrille de Jérusalem
Avec lecture de l’Epitre aux Romains de : « Ignorez-vous que tous, tant que nous sommes, baptisés dans le Christ Jésus, nous avons été baptisés dans sa mort ? » – jusqu’à : « Vous n’êtes plus en effet sous la loi, mais sous la grâce » (Rm 6, 3-14)
Sitôt entrés, vous avez ôté votre tunique ; c’était l’image de votre dépouillement du vieil homme et de ses actions. Vous vous êtes alors trouvés nus, imitant encore par là la nudité du Christ sur la croix ; c’est par cette nudité qu’il a dépouillé les principautés et les puissances et qu’il a ouvertement triomphé d’elles du haut de ce bois. Puisque les puissances adverses s’étaient installées dans vos membres, il ne vous est plus permis de porter cette vieille tunique, homme corrompu par les convoitises trompeuses. Que l’âme qui l’a une fois dépouillée ne s’en revête jamais plus, mais qu’elle dise avec l’épouse du Christ dans le Cantique des cantiques : J’ai ôté ma tunique, comment la remettrai-je ?
[…]
Ainsi dépouillés vous avez été frottés d’huile consacrée, depuis le haut des cheveux jusqu’au bas du corps, et vous êtes entrés en communion avec l’olivier franc qui est Jésus-Christ. Détachés du sauvageon vous avez été entés sur l’olivier franc et vous avez eu part à la sève du Christ : elle chasse toutes les traces de la puissance adverse. De même, en effet, que le souffle des saints et l’invocation du nom de Dieu, à la manière d’une flamme violente brûlent et mettent en fuite les démons, de même cette huile consacrée reçoit par l’invocation de Dieu et par la prière, le pouvoir, non seulement de cautériser les traces de péché mais encore de faire fuir toutes les puissances invisibles du malin.
On vous a menés ensuite à la sainte piscine du divin baptême comme on a jadis porté le Christ, de la croix au sépulcre voisin. Et on a demandé à chacun de vous s’il croyait au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Vous avez fait alors la confession salutaire, puis vous vous êtes plongés trois fois dans l’eau et vous en êtes ressortis : c’était un symbole des trois jours que le Christ a passés dans le tombeau.
De même en effet que notre Sauveur est resté trois jours et trois nuits dans le sein de la terre, de même vous aussi, en sortant pour la première fois, vous avez représenté le premier jour que le Christ a passé en terre et en vous replongeant dans l’eau, la nuit qui l’a suivi. De même que celui qui est dans la nuit ne voit plus, tandis que celui qui est dans le jour vit en pleine lumière, de même pendant votre immersion, comme dans la nuit, vous ne voyiez rien, mais à votre sortie de l’eau, vous vous trouviez comme en plein jour.
LETTRE DE SAINT PAUL APÔTRE AUX ROMAINS
01 Que dire alors ? Allons-nous demeurer dans le péché pour que la grâce se multiplie ?
02 Pas du tout. Puisque nous sommes morts au péché, comment pourrions-nous vivre encore dans le péché ?
03 Ne le savez-vous pas ? Nous tous qui par le baptême avons été unis au Christ Jésus, c’est à sa mort que nous avons été unis par le baptême.
04 Si donc, par le baptême qui nous unit à sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, comme le Christ qui, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts.
05 Car, si nous avons été unis à lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection qui ressemblera à la sienne.
06 Nous le savons : l’homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec lui pour que le corps du péché soit réduit à rien, et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché.
07 Car celui qui est mort est affranchi du péché.
08 Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui.
LETTRE DE SAINT PAUL APÔTRE AUX COLOSSIENS
12 Dans le baptême, vous avez été mis au tombeau avec lui et vous êtes ressuscités avec lui par la foi en la force de Dieu qui l’a ressuscité d’entre les morts.
13 Vous étiez des morts, parce que vous aviez commis des fautes et n’aviez pas reçu de circoncision dans votre chair. Mais Dieu vous a donné la vie avec le Christ : il nous a pardonné toutes nos fautes.
14 Il a effacé le billet de la dette qui nous accablait en raison des prescriptions légales pesant sur nous : il l’a annulé en le clouant à la croix.
La liturgie orthodoxe exprime avec précision la symbolique de l’eau du baptême : « Sous les eaux on meurt, on descend aux enfers, et l’on ressuscite avec le Christ, on accède en Lui à la vie trinitaire »
C’est cela qu’il essentiel de comprendre ici, au dessus de la piscine baptismale antique :
Que la piscine est comme une tombe dans laquelle on descend,
Que la triple immersion symbolise les trois jours où le Christ est resté au tombeau,
Et qu’en sortant de l’eau la troisième fois, le néophyte « se trouve comme en plein jour », ressuscité avec le Christ, vivant d’une vie nouvelle. Le baptême est vu comme une nouvelle naissance.
Inversement, le baptistère est éclairé le jour par trois rangées de fenêtres symbolisant la trinité qui, du ciel, donne la vie et la lumière. Du moins à partir du XVIè siècle, mais peut-être aussi dès le XIè.
Précisons que le catéchumène entrait dans la piscine par l’ouest, en sortait par l’est.
Aujourd’hui on a perdu ce sens on se contentant de verser quelques gouttes d’eau très symboliques sur le front, au lieu du plongeon dans l’eau ! Puisqu’en effet « baptizen » veut dire « plonger », en l’occurrence « plonger dans la mort ».


Fresque du plongeur, peinte sur une tombe à Paestrum
La symbolique du nombre huit


Vue des huit chapiteaux. Le chiffre huit est symbolique dans la religion chrétienne. Il représente la vie nouvelle que le Christ apporte dans le baptême
Le chiffre huit, dans la Bible, est le chiffre de la nouvelle Création : la première Création a été faite par Dieu en sept jours, donc le huitième jour sera celui de la Création renouvelée, des « cieux nouveaux et de la terre nouvelle », selon une autre expression biblique. Celle-ci pourra surgir enfin quand toute l’humanité vivra selon la Loi de Dieu, c’est-à-dire dans l’amour puisque c’est la même chose !
———————
Note
1 – En hébreu, le mot traduit ici par « enseigner » est de la même racine que le mot « Loi »
2 – Voici d’autres éléments de la symbolique du chiffre huit :
– il y avait quatre couples humains (8 personnes) dans l’Arche de Noé
– la Résurrection du Christ s’est produite le dimanche qui était à la fois le premier et le huitième jour de la semaine
C’est pour cette raison que les baptistères des premiers siècles étaient souvent octogonaux ; encore aujourd’hui nous rencontrons de nombreux clochers octogonaux.
Complément
– Voici les huit mots du vocabulaire de la Loi ; ils sont considérés comme synonymes : commandements, Loi, Promesse, Parole, Jugements, Décrets, Préceptes, Témoignages. Ils disent les facettes de l’amour de Dieu qui se donne dans sa Loi
« commandements » : ordonner, commander
« Loi » : vient d’une racine qui ne veut pas dire « prescrire », mais « enseigner » : elle enseigne la voie pour aller à Dieu. C’est une pédagogie, un accompagnement que Dieu nous propose, c’est un cadeau.
« Parole » : la Parole de Dieu est toujours créatrice, parole d’amour : « Il dit et cela fut » (Genèse 1). Nous savons bien que « je t’aime » est une parole créatrice !
« Promesse » : La Parole de Dieu est toujours promesse, fidélité
« Juger » : traiter avec justice
« Décrets » : du verbe « graver » : les paroles gravées dans la pierre (Tables de la Loi)
« Préceptes » : ce que tu nous as confié
« Témoignages » : de la fidélité de Dieu.
Clément d’Alexandrie (Stromates, fin IIè s.) : « Le Christ place celui qu’il fait renaître sous le nombre huit »
Le premier jour de la semaine dans notre calendrier n’est pas le lundi, mais le dimanche ! En effet Dieu a créé le monde en 7 jours, que le septième est le jour du repos, le shabbat, notre samedi. Le dimanche est bien le 1er jour de la semaine biblique, et chrétienne, qu’il ne faut pas confondre avec le 1er jour ouvré du monde du travail.
Il faut se rappeler que ce n’est qu’assez lentement que les chrétiens ont adopté le 1er jour de la semaine, le dimanche, de préférence au shabbat, pour se réunir et célébrer la Résurrection du Christ (cf. le début des Prières eucharistiques I, II & III, au propre des dimanches : « Nous qui sommes rassemblés devant Toi en ce premier jour de la semaine… »


J’aime ça :
J’aime chargement…