EMMANUEL ROBLES (1914-1995), LE VESUVE, LITTERATURE FRANÇAISE, LIVRE, LIVRES, LIVRES - RECENSION, ROMAN, ROMANS

Le Vésuve, roman d’Emmanuel Roblès

Le Vésuve

Emmanuel Roblès

Paris, Le Seuil, 1961.

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A Naples, au début de 1944, Serge Longereau, officier du Corps expéditionnaire français en Italie, bénéficie d’une permission de convalescence. Il s’éprend d’une jeune fille italienne qui longtemps lui résiste puis devient sa maîtresse. Or, cette Sylvia si réservée se révèle passionnée, éprise de bonheur absolu. Elle s’enferme aveuglément dans cet amour qui efface à ses yeux la ville affamée, terrorisée par les bombardements, le front tout proche, Cassino où se succèdent des batailles meurtrières, la terre entière livrée à la violence et au malheur. Quelques jours avant le départ de son amant pour les premières lignes, elle l’incite à déserter. Cependant, les laves ardentes vont s’éteindre, ne laisser que scories et cendres. C’est qu’à travers Serge et Sylvia, deux conceptions de la vie et du bonheur s’opposent et se détruisent.

 

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« On sait gré à Roblès de croire, finalement, à une victoire possible pour ceux qui, quoi qu’il advienne, se refusent à toute tricherie et à toute ruse et savent, cependant, se reconnaître entre eux. L’espoir vient de cette foi même, de cette part inaliénable qu’il faut préserver et qui reste susceptible de vaincre tant de conjurations monstrueuses. »

G.-A. Astre, France-Observateur

ECRIVAIN FRANÇAIS, EMMANUEL ROBLES (1914-1995), LA CROISERE, LITTERATURE FRANÇAISE, LIVRE, LIVRES, LIVRES - RECENSION

La croisère, Emmanuel Roblès

La croisère

Emmanuel Roblès

Paris, Le Seuil, 1968. 159 pages.

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Résumé :

Si Georges Maurer participe à cette longue croisière en Méditer-ranée à bord d’un yacht de luxe, c’est occasionnellement (il se trouvait sans travail) et en qualité de guide-interprète pour une agence de voyages.

Avec certains passagers, tout de suite ses rapports s’altèrent, mais en définitive ce qui compte à ses yeux, ce sont les liens qui l’unissent à ses camarades de l’équipage. Or, la force et la profondeur de ces liens se vérifieront à l’heure où, en pleine mer, une circonstance exceptionnelle créera un dramatique conflit entre les uns et les autres.

Ainsi, aux deux rendez-vous qui, pour Georges, étaient possibles à la prochaine escale de Palerme, soit avec Madeleine soit avec Marie-Louise, l’une des passagères, un troisième se substituera, que personne n’avait prévu. Mais ce troisième rendez-vous justifiera pour Georges son aspiration constante à demeurer, selon le vœu de Miguel de Unamuno : « rien qu’un homme mais tout un homme ».

Cette belle histoire de mer, ce carrefour de passions triomphantes, Emmanuel Roblès les montre avec une vérité qui n’exclut pas un appel au fantastique. Ainsi, La Croisière vient se placer tout naturellement dans la lignée des romans les plus romanesques d’aujourd’hui.

Source : Le Livre de Poche, LGF

Analyse du roman

Il y a dans cette histoire romanesque quelques éléments autobiographiques concernant l’auteur : « La guerre a perturbé mes études et mes projets » écrit Georges Maurer le héros de ce roman , pour Roblès, la guerre coupe court à ses études (licence d’espagnol) , Georges trouve un travail d’interprète comme le fut Roblès dans l’armée, pendant la Seconde guerre mondiale, … Des allusions aussi à l’Algérie, à Oran, sa ville natale, à une épidémie meurtrière qui sévit sur un paquebot, anecdote relatée par le commandant du bateau, Manuel, le père d’Emmanuel, mourut du typhus avant sa naissance, son épouse, Paulette fut, atteinte par cette même infection, en 1941, ces tristes souvenirs seront confiés à Camus qui s’en servit, très vraisemblablement pour enrichir La Peste, et puis ces rats qui pullulent à la fin du récit…
Georges Maurer sans travail , accepte la proposition d’une agence de voyage pour servir d’interprète à bord d’un yacht de luxe le Saint-Florent dans lequel ont embarqué deux riches couples , Marie-Louise et Michel Jonnard et Gerda et Erich Hartman (un couple allemand et un couple français que les affaires rapprochent au lendemain de la Guerre 39-45), une croisière en Méditerranée qui tient à la fois de voyage d’affaire et d’agrément de Cannes à Palerme en passant par  Monaco, San Remo, Gênes, Rome…
Au fur et à mesure des jours, le climat se tend… Le bateau doit accoster à Palerme, mais une tragédie survient en toute fin du voyage pour clore un récit qui est lent à se mettre en en place et le drame  qui se dévoile en fin du roman bouleverse la  vie de chacun des personnages et révéler leur vrai visage et les valeurs qui les animent.

C’est un ouvrage en forme d’appel pour réconcilier l’homme et ses semblables. La Croisère  illustre cette préoccupation de l’auteur où le personnage principal, dans une situation intensément dramatique parce qu’il la vit dans sa propre chair pour l’avoir épargnée à des camarades déshérités, pris d’hallucination et de délire lance «des paroles chargées d’un invincible espoir, d’une conviction passionnée!… «Dieu que j’ai soif!» dans une ivresse de fraternité, une ardeur de vivre, radieuse, flamboyante comme un soleil!»
Ces propos rappellent ceux déjà rencontrés dans d’autres romans d’Emmanuel Roblès : Les Hauteurs de la Ville, Cela s’appelle l’aurore, Monserrat.. Et c’est ce qu’on retrouve avec plus de clarté et moins d’artificialisme romanesque chez Georges Maurer.
«La Croisière», c’est donc l’histoire précisément d’un destin, celui de Georges Maurer qui se définit comme ceci dans une lettre à son ami Serge personnage déjà présent dans un autre roman «Le Vésuve» : «J’ai déjà abandonné plusieurs places. J’ai passé beaucoup de temps à cultiver en moi l’individu jusqu’à ce point extrême de ma jeunesse où la guerre m’a pris pendant trois ans. Je suis non à la recherche d’une autre guerre, mais d’une chaleur qui me manque… Comme toi je suis sorti de la guerre pour retourner à un monde où l’argent domine… Sache que j’ai rencontré une jeune personne du nom de Madeleine… Nous avons fait ensemble plusieurs sorties et juste avant de partir j’ai découvert que près d’elle tout semblait simple et beau comme une feuille d’arbre ou comme une plume d’oiseau». Voici un thème que Roblès aurait pu continuer avec cette poésie de tendresse et de vérité que nous avons aimée, par exemple, dans «La Vérité est morte» et dans «Montserrat». Ici, dans «La Croisière», il y a un humanisme viril à la limite des séquelles de la guerre contre les nazis.
Dans une série de P.S. de la même lettre, Georges Maurer se précise: «Tu crois que je souffre plus que bien d’autres de voir tourner le monde sans qu’il soit possible enfin de l’arrêter. Ce n’est pas ça, vieux. Je crois que je ne souffre même pas de mon incapacité à comprendre pourquoi il tourne. Je souffre en vérité de ne pas savoir du tout ce que j’y fais, moi. Georges Maurer, ancien étudiant, ancien manœuvre  d’usine, ancien pompiste, ancien veilleur de nuit, ancien secrétaire d’un agent théâtral merveilleusement filou et déjà ancien guide-interprète avant même d’avoir commencé, tant j’ai peu de vocation depuis la guerre pour garder prise sur l’avenir.» Dans le dernier P.S., il souligne: «Nous avons tué Dieu et nous voilà tous orphelins.»

ECRIVAIN FRANÇAIS, EMMANUEL ROBLES (1914-1995), LITTERATURE FRANÇAISE, LIVRE, LIVRES, LIVRES - RECENSION, ROMAN, ROMANS, SUR LES HAUTEURS DE LA VILLE

Sur les hauteurs de la ville : un roman d’Emmanuel Roblès

Sur les hauteurs de la ville

Emmanuel Roblès

Paris, Le Livre de Poche 1960.

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Résumé

L’histoire débute par l’arrestation, pour acte de résistance, de Smaïl un jeune algérien pour dénoncer l’envoi en Allemagne de travailleurs au nom de l’opération Todt (organisation chargée de recruteur de jeunes français pour travailler au service de l’Allemagne pendant la Guerre de 1939-1945). Humilié par un certain Almaro, le colon français qui collabore avec les Allemands, le  jeune homme n’aura de cesse de se venger

 

Le sentiment d’humiliation et de désespoir qu’il ressent face à cette arrestation va faire naître en lui de la haine. La vengeance devient alors son leitmotiv, voire une raison d’être contre laquelle même l’amour ne peut rien.

A travers ce roman et son protagoniste, Emmanuel Roblès met en exergue le désarroi qui tourmente les jeunes Algériens dans les années 1946, le début de cette résistance contre le colonialisme…

 

 

Ce qu’en disait l’auteur lui-même en préfaçant son livre :

 

 » À l’époque où il fut écrit, c’est-à-dire dans les années 1946-47, ce récit avait le dessein de témoigner sur un aspect du désarroi qui tourmentait alors de jeunes Algériens. Il voulait également illistrer certaines aspirations, nées avec plus ou moins d’élan et de clarté, au feu des évènements qui transformaient le monde. Comment, en particulier, ne pas reconnaître que pour beaucoup de ces jeunes hommes, l’exemple de la Résistance française a été décisif ?

En mai 1945, je me trouvais du côté de Stuggart lorsque me parvinrent les premières rumeurs de la révolte algérienne dans le Constantinois. Un immense incendie s’éteignait à peine en Europe. Un autre s’allumait dans mon propre pays de l’autre côté de la mer. S’il n »était pas de même proportion, ses flammes en avaient déjà le même rougeoiement de malheur.

A mon retour en Algérie, l’année suivant, ce que j’ai constaté là-bas m’a fait vivre dans la certitude que le brasier noyé un peu plus tôt dans le sang de milliers de victimes reprendrait plus dévorant. On tue les hommes, on ne tue pas l’idée pour laquelle ils acceptent de mourir, chacun de nous le sait

Aux jeunes Algériens, l’avenir n’offrait aucun espoir. L’esprit comme les structures mêmes du régime colonial, les destinaient à buter contre un mur, sans la moindre possibilité de percée, d’ouverture sur un monde plis équitable. Une découverte de ce genre conduit déjà, presque à coup sûr, à la violence. Mais elle s’est complétée, pour les meilleurs, d’une conscience précise des forces qui, au mépris de toute justice, maintenaient ce mur.

Six ans à peine après la publication des Hauteurs de la ville, l’Algérie prenait son visage de guerre. Par milliers, des Smaïl, décidés à conquérir leur dignité, ont surgi du fond de leur nuit, la torche au poing.

À leur cri ont répondu, dans l’autre camp, des Montserrat qui, pour avoir douté de la légitimité du combat dans lequel la France les engageait, expient dans les prisons de Casabianda ou de Constantine.

Qu’on me croie, je ne cite pas mes personnages par complaisance tant je suis convaincu que tout écrivain, pour peu qu’il nourrisse sa création de vérité humaine, sait qu’il rencontrera tôt ou tard, à certains tournants de la vie, ses propres créatures, celles de « chair et d’os » dont se préoccupait Unamuo et qui « pèsent sur la terre ».

Mais si j’ai réunit ici, Smaïl et Monserrat, c’est qu’ils sont à mes yeux, sortis tout  brûlants d’un unique foyer : celui où la conscience de l’homme forge sa résistance à la plus grande défaite qui la menace qui est sa négation même.

 

Emmanuel Roblès ‘juillet 1960

CELA S'APPELLE L'AURORE, ECRIVAIN FRANÇAIS, EMMANUEL ROBLES (1914-1995), LITTERATURE FRANÇAISE, LIVRE, LIVRES, LIVRES - RECENSION

Cela s’appelle l’aurore : un roman d’Emmanuel Roblès

Cela s’appelle l’aurore

 Emmanuel Roblès 

Paris, Cercle du bibliophile de Paris, 1964. 256 pages.

 

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Description du produit

Emmanuel Roblès Cela sappelle l’aurore Le Club du Bibliophile 1964–Luigi Valorio n’est pas le premier à se prendre au piège d’un joli minois masquant un coeur sec d’enfant gâtée ni à s’attacher à une autre répondant mieux à ses aspirations quand il s’aperçoit de son erreur. Il ne serait pas le premier à vivre entre deux femmes, mais le pourra-t-il ? Cette question l’obsède en relisant les lettres où sa jeune épouse Angola annonce son retour. Angola ne s’est jamais plu à Salina, en Sardaigne, où son mari est médecin. Elle ne rêve que de mener à Naples auprès de son père son existence mondaine de jeune fille – au point qu’elle a dépéri et que ‘Luigi l’a envoyée se soigner dans les Alpe s. Clara est alors entrée dans sa vie. S’en séparer ? Impensable. Et pourtant… Hantée par ce dilemme, presque en état second, il court d’un malade à l’autre. Sinon, il aurait ôté son arme à Sandro Galli qui menace de tuer son patron Gorzone si sa femme Magda meurt – ou mieux plaidé sa cause auprès de ce Gorzone, qui sait ? Magda meurt, Sandro tue Gorzone et se réfugie chez Luigi juste avant l’arrivée d’Angola. Les risques encourus sont énormes, mais c’est dans l’épreuve que se jugent les caractères ? et chacun aura donné sa mesure quand s’achève le beau roman d’Emmanuel Roblès.

 

Impressions de lecture

Luigi Valerio est médecin dans une petite ville perdue de Sardaigne et il soigne presque gratuitement ses clients qui sont tous d’un milieu pauvre comme Sandro ou Pietro. Mais s’il est apprécié de ses patients il est malheureux en ménage : quelques années auparavant, il a épousé Angela, fille d’un riche Napolitain, qui se révèle plutôt comme une femme enfant et qui s’ennuie terriblement dans cette île où elle ne trouve aucun divertissement ; alors tant son mari l’envoie en cure dans les Alpes. En son absence, il s’est épris de Clara, la jolie veuve habitant la maison voisine. Dans les bras de Clara, il découvre l’amour, un amour qui le réconforte au milieu des tracas que lui causent ses patients et qui se révèle bien plus que la tendre affection qu’il éprouve pour sa jeune épouse. Mais il doit faire face au retour de cette dernière qui se fait de plus en plus proche. Alors comment concilier le fait de devoir vivre entre deux femmes : sa femme et sa maitresse. C’est l’un des thèmes de ce roman qui ressemnble – mais qu’en apparence – à tant de roman d’amour.

Mais il y a bien plus et c’est ce qui fait tout l’intérêt de ce livre. Médecin, Valerio soigne Magda, la femme de son ami Sandro : il tente de la sauver mais il n’y parviendra pas. Magda meurt  et fou de douleur et de chagrin son mari abat le fort peu sympathique  Gorzone qui, dans sa grande jalousie (parce qu’il n’a pas pu obtenir la jolie et jeune Magda), n’a cessé de maltraiter le couple. Pour Valerio, lorsque Sandro vient se réfugier chez lui après le meurtre, la solution est vite trouver : il cachera Sandro car, depuis qu’il connait Clara, il sait jusqu’où peut aller l’amour et un amour peut pousser quelqu’un.
Que va-t-il advenir de tous ces secrets : la liaison avec Clara, Sandro caché dans l’ancienne chambre de bonne…? Qui sait quoi de tous ces secrets : la bonne ? l’inspecteur de police ? Les habitants du village ? Les découvrira-t-on?  Comment cela va-t-il finir pour tous les protagonistes du roman ?
Ainsi, Luigi Valerio se montre certes un homme infidèle envers sa femme, mais il y a sa soif d’absolu, sa volonté de vivre suivant ses valeurs et c’est tout cela qui le rend sympathique et que l’on arrive pas à lui en vouloir de tromper sa femme, de cacher un criminel dans sa maison sa volonté de vivre selon ses valeurs, suscite la sympathie et l’admiration. Il en est de même pour Sandro ou Pietro, deux hommes perdus
C’est le drame qui se joue dans ce livre qui rend cet ouvrage poignant et qui fait que l’on prend fait et cause pour les personnages. Même si l’histoire ne finit pas comme l’on souhaiterait malgré le triomphe de l’amour on se laisse emporter par ce petit livre haut en couleur.

®Claude-Marie T.

 

 

L’auteur : Emmanuel Roblès:

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Emmanuel Roblès est un écrivain français né à Oran (Algérie) en 1914 et décédé à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) en février 1995..

D’une famille ouvrière, il est reçu à l’Ecole Normale d’Alger.

Il obtient de faire son service militaire à Blida, puis à Alger où il se lie aux jeunes écrivains groupés autour du libraire-éditeur Edmond Charlot qui vient de publier « L’Envers et l’Endroit » d’Albert Camus.

Il s’inscrit à la Faculté des Lettres pour préparer une licence d’espagnol tout en collaborant à « l’Alger républicain » dont Albert Camus est rédacteur en chef et qui publiera « la Vallée du paradis« . Ce roman d’Emmanuel Robles (le second après l’Action) parut en feuilleton sous le pseudonyme d’Emmanuel Chênes.

La guerre oblige Emmanuel Robles à cesser ses études et il devient interprète auxiliaire de l’armée, puis officier-interprète jusqu’à ce que le général Bouscat, commandant l’air en Afrique du nord, le nomme correspondant de guerre en 1943. Cette période est pour lui très mouvementée et lui vaut, en particulier, les émotions fortes de plusieurs accidents d’avion.

Après la guerre il s’efforce de vivre de sa plume à Paris et collabore à divers quotidiens et hebdomadaires: Le Populaire, Gavroche, Combat, Aviation Française, etc. Repris pas la nostalgie d’Alger, il y retourne en 1947 et fonde une revue littéraire « Forge ».

Durant cette année 1947, et sous le coup de l’émotion soulevée par les évènements de mai 1945 en Algérie, il écrit « Les Hauteurs de la ville« , roman qui obtient le Prix Fémina l’année suivante. Il écrit également sa première pièce « Montserrat« .

Parallèlement à sa création littéraire, Robles voyage beaucoup. De son séjour au Mexique en 1954, il a rapporté le thème de son roman « Les Couteaux » et de son voyage au Japon en 1957, celui de son récit « L’homme d’Avril« .

Il se tournera ensuite vers le cinéma: il collaborera avec Luis Buñuel pour Cela s’appelle l’Aurore et Lucchino Visconti pour l’adaptation de l’Etranger de Camus ainsi que pour des dialogues et des adaptations télévisées.

Source : Wikipédia

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