« LE JOUR LE PLUS LONG » DE CORNÉLIUS RYAN,
ÉDITIONS DE « LUXE » PAR OUEST-FRANCE
Présentattion par Benoit.Rondeau 7 mai 2019

Cornélius Ryan, Le Jour le Plus Long, éditions Ouest-France, 2019, 304 pages
Faut-il encore présenter l’oeuvre de Cornélius Ryan, écrit en 1959, passée à la postérité grâce au film hollywoodien éponyme? La fameuse oeuvre fait l’objet d’une réédition réussie chez Ouest-France. Cette nouvelle version se distingue par trois aspects: son grand format, sa riche et abondante iconographie, la reproduction d’une partie des interviews et des documents d’archives utilisés par le journaliste pour réaliser son ouvrage. Avec le grand grand format retenu pour l’ouvrage, certaines photographies en double-page sont particulièrement bien mises en valeur. Un bonheur pour l’amateur… Un des intérêts majeurs du texte de Ryan est de faire partager l’épopée du Jour J au lecteur selon un rythme vivant, parsemé de dialogues, proche de celui d’un roman bien que fourmillant d’éléments historiques. Bref, un texte captivant. Il s’agit de la grande Histoire racontée au niveau de la petite histoire. Le livre comprend trois grandes parties, « L’Attente », « La Nuit » et « La Journée ». Le lecteur est facilement sais par l’atmosphère régnant ces jours fatidiques dans les deux camps et ce à tous les échelons de la hiérarchie, puisque nous suivons aussi bien des personnages aussi célèbres que Rommel que des hommes du rang lancés dans la grande aventure. Nous voguons au sein de l’immense armada alliée, entendons les accents de la cornemuse de Bill Millin, éprouvons le choc et la confusion du GI’s sur Omaha ou largués près de Sainte-Mère-Eglise… Certes, le lecteur aura sans doute à l’esprit les images de la grande fresque cinématographique de D. Zanuck (que j’ai présentée ici), mais le livre se lit avec autant de plaisir et sera un complément heureux à la fois des ouvrages historiques relatant les combats avec détails et des recueils de témoignages qui se sont multipliés ces dernières années. Un certain nombre d’erreurs se sont bien glissées dans le texte du journaliste américain -on pense au Major allemand Pluskat qui se prétend aux premières loges à Omaha Beach alors qu’il se trouvait en galante compagnie à Bayeux- mais cela ne nuit en aucune manière à la qualité de l’ensemble.

Livre: Le Jour le plus long de Cornelius Ryan
Nicolas Evrard
Près de 70 ans après le Débarquement, les Editions Retrouvées rééditent le récit du Jour J par un ancien correspondant de guerre, témoin des faits. Un demi-siècle après sa première parution, le livre n’a rien perdu de son intensité. Que du contraire!

Aube du 6 juin 1944. Agrippée à ses jumelles, une sentinelle allemande n’en croit pas ses yeux. Face à elle, sur une mer agitée, sort de la brume la plus formidable armada jamais réunie de toute l’Histoire. Les alliés ont réussi à tromper la vigilance allemande et s’apprêtent à poser pied sur « la Forteresse Europe « , via les plages de Normandie. Les troupes ont été précédées, durant la nuit, par des milliers de parachutistes chargés d’empêcher l’arrivée de renforts allemands sur le littoral. Dès cet instant, une course contre la montre s’enclenche pour établir une tête de pont et s’agripper à la côte. Rommel, le maréchal allemand chargé de défendre les côtes européennes, l’avait prédit : » Les 24 premières heures de l’invasion seront décisives. Pour les alliés comme pour nous, ce sera le jour le plus long « .
Cornelius Ryan (1920-1974) raconte l’histoire de cette journée primordiale comme personne. Mêlant habilement informations stratégiques et anecdotes authentiques, son ouvrage, sans temps mort, se lit comme un roman à rebondissements. C’est que l’auteur sait de quoi il parle : correspondant de guerre, il accompagnera les troupes du général Patton durant tout leur périple européen, notamment à travers la Normandie. L’espace de quelque 300 pages, il nous transporte avec brio sur les plages d’Omaha-la-sanglante ou dans les planeurs craquant sous le feu de la D.C.A.
Alors, certes, au niveau historique, certaines affirmations du livre sont erronées et désormais dépassées – le texte date des années 50, il ne faut pas l’oublier. Mais ne boudons pas notre plaisir : » Le Jour le plus long » constitue une formidable porte d’entrée pour comprendre le Débarquement… et son auteur n’a rien à envier aux maîtres du suspens actuel !
Cornelius Ryan, Le Jour le Plus Long, Editions retrouvées, 2017

Cornelius Ryan
Cornelius Ryan (né le 5 juin 1920 et décédé le 23 novembre 1974) est un journaliste irlando-américain et un auteur connu pour ses ouvrages sur l’histoire militaire, particulièrement sur la Seconde Guerre mondiale.

Ses deux livres les plus célèbres sont Le Jour le plus long (1959), qui raconte l’histoire du Jour J lors du débarquement de Normandie, et Un pont trop loin, sur l’opération alliée Market Garden aux Pays-Bas, en septembre 1944. Les deux ouvrages éponymes ont été portés au cinéma, respectivement en 1962 et 1977. Il a également écrit La dernière bataille : la chute de Berlin.
Biographie
Né à Dublin, Ryan s’installa à Londres en 1940. Après un passage à l’agence Reuters (1941), il devint correspondant de guerre pour The Daily Telegraph en 1943. Il couvrit d’abord la guerre aérienne en Europe avec la 8e et la 9e Air Force américaines. Puis il rejoignit la 3e Armée du général Patton, dont il couvrit les actions jusqu’à la fin de la guerre en Europe. Il partit alors pour le théâtre du Pacifique en 1945, puis à Jérusalem en 1946.
En 1947, Ryan émigra aux États-Unis, où il travailla pour le magazine Time, puis brièvement pour Newsweek (1949) et enfin pour Collier’s Weekly (1950) et Reader’s Digest. Il épousa Kathryn Morgan et devint citoyen américain en 1950. Pendant sa période au Collier’s Weekly, il obtint une reconnaissance internationale pour ses reportages sur les programmes spatiaux américains. En 1956, pour les deux articles « One Minute to Ditch » et « The Andrea Doria’s Untold Story: Five Desperate Hours in Cabin 56 », il obtint trois récompenses journalistiques : le Benjamin Franklin Award, l’Overseas-Press-Club-Awars et l’University of Illinois Award.
En 1959, il publia Le Jour le plus long après 9 ans d’enquête auprès de 49 correspondants de guerre et de milliers de personnes. Ce fut dès sa sortie un succès de librairie.

En 1965, il poursuivit avec La dernière bataille consacré à la bataille de Berlin. Le livre est riche en détails avec des informations provenant de civils et de sources américaines, britanniques, russes et allemandes.
En 1970, il est atteint d’un cancer mais malgré des chimiothérapies régulières débute l’écriture de Un pont trop loin. Le livre fut publié en 1974 mais Ryan mourut pendant la tournée promotionnelle du livre. Les notes qu’il avait prises durant sa maladie furent compilées et éditées par son épouse en 1976 sous le nom A private battle.
Il a été décoré de la Légion d’honneur française et a été fait docteur honoris causa en littérature de l’Université de l’Ohio, où la Cornelius Ryan Collection est abritée au sein de la bibliothèque Alden.
Le Jour le plus long

Le Jour le plus long (The Longest Day) est un film américain réalisé par Ken Annakin, Andrew Marton, Bernhard Wicki, Gerd Oswald et Darryl F. Zanuck, d’après le livre éponyme de Cornelius Ryan. Il sort en 1962 sur les écrans.
L’expression traduite par « le jour le plus long » serait d’Erwin Rommel et daterait du 22 avril 1944 lors de son inspection du mur de l’Atlantique lorsque le Generalfeldmarechall allemand dit à son aide de camp, Hauptmann Helmuth Lang :
« La guerre sera gagnée ou perdue sur ces plages. Nous n’avons qu’une seule chance de repousser l’ennemi, et c’est quand il sera dans l’eau, barbotant et luttant pour venir à terre. Nos renforts n’arriveront jamais sur les lieux de l’attaque et ce serait folie que de les attendre. La Hauptkampflinie (ligne principale de résistance) sera ici. Toutes nos forces doivent se trouver le long des côtes. Croyez moi, Lang, les premières vingt-quatre heures de l’invasion seront décisives… Pour les Alliés, comme pour l’Allemagne, ce sera le jour le plus long. »

Synopsis
Le film retrace chronologiquement les évènements du débarquement allié en Normandie la journée du 6 juin 1944, précédé des derniers préparatifs de la veille au soir. Il présente les différents théâtres d’opérations, du point de vue Allié et Allemand, et différentes catégories d’intervenants : depuis les centres de commandements jusqu’aux simples soldats en passant par les officiers intermédiaires et les forces de résistance, le tout ponctué de nombreuses anecdotes véridiques.

Fiche technique
Titre original : The Longest Day
Titre français : Le Jour le plus long
Réalisation :
séquences anglaises : Ken Annakin et Darryl F. Zanuck
séquences américaines : Andrew Marton
séquences allemandes : Bernhard Wicki
séquences des combats : Elmo Williams (réalisateur seconde équipe)
séquences des sauts en parachute : Gerd Oswald
Assistants réalisateurs : Bernard Farrel, Tom Pevsner , Louis Pitzele, Gérard Renateau, Jean Herman2 et Henri Sokal
Scénario : Cornelius Ryan, d’après son livre et Romain Gary, James Jones, David Pursall, Jack Seddon, Erich Maria Remarque et Noël Coward
Direction artistique : Ted Aworth, Léon Barsacq, Vincent Korda et Gabriel Béchir
Photographie : Jean Bourgoin, Walter Wottitz, Pierre Levent, Henri Persin et Guy Tabary
Prises de vues aériennes : Guy Tabary
Ingénieurs du son : Jo de Bretagne, Jacques Maumont et William Sivel
Effets spéciaux : Karl Baumgartner, Karl Helmer, Augie Lohman, Robert MacDonald, Alex Weldon, Joseph de Bretagne, David S. Horsley et Wally Weevers
Effets visuels : Jean Fouchet
Montage : Samuel E. Beetley
Script-girl : Lucie Lichtig
Société de production : Twentieth Century Fox
Producteurs : Darryl F. Zanuck et Elmo Williams
Directeur de production2 : Julien Derode, Christian Ferry, Lee Katz, Louis Wipf
Distributeur : Twentieth Century Fox
Musique : Maurice Jarre et thème de Paul Anka arrangé par Mitch Miller
Pays d’origine : États-Unis
Langues : anglais, allemand, français
Format : noir et blanc (il existe une version colorisée)
Ratio : 2.35 : 1 en CinemaScope 35 mm
Son : Stéréo (4 pistes Westrex Recording System)
Genre : guerre
Durée : 170 minutes
Dates de sortie :
France : 25 septembre 1962
États-Unis : 4 octobre 1962
Royaume-Uni : 23 octobre 1962
Allemagne de l’Ouest : 25 octobre 1962
Budget : ~ 10 000 000 $ US (estimation)
Dates de tournage : un an environ, débuté en mai 1961 et achevé le 16 juin 1962.

Conseil
Conseillers militaires
Général Günther Blumentritt
Lieutenant général James Gavin
Major John Howard
Capitaine de frégate Philippe Kieffer
Général d’armée Pierre Kœnig
Capitaine Helmut Lang
Général de brigade The Earl of Lovat
Général sir Frederick Morgan
Lieutenant général Max Pemsel
Major Werner Pluskat
Colonel Josef Priller
Frau Lucia Maria Rommel
Vice-amiral Friedrich Ruge
Conseillers techniques
Commandant Jean Barral
Lieutenant-colonel Roger Bligh
Commandant Williard-L. Bushy
Commandant Hubert Deschard
Lieutenant-colonel A. J. Hillebrand
Colonel James R. Johnson
Capitaine Fernand Prevost
Lieutenant-commandant E. C. Peake
Colonel Albert Saby
Colonel Joseph B. Seay
Lieux de tournage
Hauts-de-Seine :
Studios de Boulogne
Corse :
plage de Saleccia dans les Agriates dans les Agriates (au nord de l’île) pour les scènes du débarquement. En 1961, des constructions avaient modifié le paysage des côtes normandes, alors que la plage de Saleccia, qui n’est desservie par aucune route, restait intacte.
Calvados :
Batterie de Longues-sur-Mer
Pont ferroviaire à Caen
Pegasus Bridge
Port-en-Bessin
Pointe du Hoc
Manche :
Sainte-Mère-Église
Charente-Maritime :
Île de Ré
Saint-Clément-des-Baleines (Conches des Baleines)
Plage sud de Rivedoux-Plage.
Oise :
Château de Chantilly
Yvelines :
Lycée Claude-Debussy (aujourd’hui Jeanne-d’Albret) à Saint Germain en Laye, lieu même où se situait le quartier général du Generalfeldmarschall von Rundstedt.
Distribution

Britanniques
Patrick Barr (VF : Pierre Gay) : Group Captain J.M. Stagg (non crédité)
Lyndon Brook (VF : Roland Ménard) : Lt. Walsh (non crédité)
Richard Burton (VF : Jean-Claude Michel) : Flying Officer David Campbell
Bryan Coleman : Ronald Callen (non crédité)
Sean Connery (VF : Henry Djanik) : Soldat Flanagan
Bernard Fox : Un soldat (non crédité)
Leo Genn (VF : André Valmy) : Brig. Gén. Edwin P. Parker Jr.
John Gregson : Un aumônier militaire
Jack Hedley : Officier de l’information de la R.A.F. (non crédité)
Donald Houston : Un pilote de la RAF
Simon Lack : Air Marshal Trafford Leigh-Mallory (non crédité)
Peter Lawford (VF : René Arrieu) : Brigadier Lord Lovat
Leslie de Laspee : Piper Bill Millin (non crédité)
Michael Medwin : Soldat Watney
Kenneth More : Capitaine Colin Maud
Louis Mounier: Air Marshal Arthur William Tedder (non crédité)
Leslie Phillips : Un officier de la RAF
Trevor Reid : General Bernard Montgomery (non crédité)
John Robinson : Amiral Bertram Ramsay (non crédité)
Norman Rossington : Soldat Clough
Richard Todd (VF : Marc Cassot) : Major John Howard
Richard Wattis : Un parachutiste
Américains et Canadiens

Henry Fonda (VF : Jean Martinelli) : Brigadier Général Theodore Roosevelt Jr.
John Wayne (VF : Claude Bertrand) : Lieutenant-colonel Benjamin H. Vandervoort6
Robert Mitchum (VF : Roger Tréville) : Brigadier Général Norman Cota
Robert Ryan (VF : Raymond Loyer) : Brigadier Général 82° Airborne James M. Gavin
Mel Ferrer (VF : Roland Ménard) : Général Robert Haines
Rod Steiger (VF : Marcel Bozzuffi) : Commandant de Destroyer
Red Buttons (VF : Guy Piérauld) : Soldat John Steele
Roddy Mac Dowall: Soldat Morris
Eddie Albert (VF : Serge Nadaud) : Colonel Thompson
Paul Anka (VF : Pierre Trabaud) : Un ranger américain
Richard Beymer : Soldat Dutch Schultz (qui a gagné 2500 dollars au jeu)
Ray Danton (VF : Michel Gatineau) : Capitaine Frank
Fred Dur : Un Major des rangers
Fabian : Un ranger
Tony Mordente : Un ranger, celui qui sert les repas (non crédité)
Steve Forrest (VF : Jean-Pierre Duclos) : Capitaine Harding
Henry Grace (VF : Claude Péran) : Général Dwight D. Eisenhower (non crédité)
Peter Helm : Un jeune GI
Jeffrey Hunter (VF : Roger Rudel) : Sergent John H. Fuller
Alexander Knox (VF : Serge Sauvion) : Général Walter B. Smith
Dewey Martin : Soldat Wilder
John Meillon : Amiral Alan G. Kirk (non crédité)
Sal Mineo (VF : Serge Lhorca) : Soldat Martini
Edmond O’Brien (VF : Georges Aminel) : Général Raymond O. Barton Barton 4° Infantry division
Ron Randell : Joe Williams
Tommy Stands: Un ranger
George Segal : Un ranger
Nicholas Stuart : Lieutenant Général Omar Bradley (non crédité)
Tom Tryon (VF : Michel Gudin) : Lieutenant Wilson
Robert Wagner (VF : Philippe Mareuil) : Un ranger
Stuart Whitman (VF : Michel Roux) : Lieutenant Sheen
Clint Eastwood : Un ranger2 (non crédité)
John Crawford : Colonel Caffey (non crédité)
Joseph Lowe : un soldat escaladant la Pointe du Hoc (non crédité)
Geoffrey Bayldon : un officier au briefing du général Eisenhower (non crédité)
Français
Arletty : Madame Barrault
Yves Barsacq : résistant français
Jean-Louis Barrault : Père Louis Roulland
Bourvil : le résistant et maire de Colleville-sur-Orne
Pauline Carton : La femme de Louis
Irina Demick : Jeanine Boitard7
Fernand Ledoux : Louis
Christian Marquand : Commandant Philippe Kieffer
Maurice Poli : Jean, un passeur (non crédité)
Madeleine Renaud : La Mère supérieure
Georges Rivière: Second-maître Guy de Montlaur
Jean Servais : Contre-amiral Jaujard
Alice Tissot : La concierge (non crédité)
Georges Wilson : Alexandre Renaud, maire de Sainte-Mère-Église
Bernard Fresson : un pilote français (non crédité)
Allemands
Paul Hartmann et Curd Jürgens.
Hans Christian Blech (VF : Jean-Claude Michel) : Major Werner Pluskat
Wolfgang Büttner : Général Hans Speidel
Gert Fröbe : Sergent « Kaffeekanne »
Paul Hartmann (VF : Richard Francœur) : Feld-maréchal Gerd von Rundstedt
Ruth Hausmeister : L’épouse de Rommel (non crédité)
Michael Hinz : Manfred Rommel (non crédité)
Werner Hinz (VF : André Valmy) : Feld-maréchal Erwin Rommel
Karl John (VF : Albert Augier) : Général Wolfgang Häger
Curd Jürgens : Général Günther Blumentritt
Till Kiwe : Capitaine Helmuth Lang (non crédité)
Wolfgang Lukschy : Général Alfred Jodl (non crédité)
Kurt Meisel : Capitaine Ernst Düring (non crédité)
Richard Münch : Général Erich Marcks
Hartmut Reck : Sergent Bernhard Bergsdorf (non crédité)
Heinz Reincke (VF : Yves Brainville) : Colonel Josef Priller (non crédité)
Ernst Schröder : Général Hans von Salmuth (non crédité)
Heinz Spitzner : Lieutenant-colonel Helmuth Meyer (non crédité)
Wolfgang Preiss (VF : Hans Verner) : Général Max-Josef Pemsel
Peter Van Eyck (VF : Howard Vernon) : Lieutenant-colonel Ocker
Eugene Deckers : Major à l’église (non crédité)
Coupés au montage
Gil Delamare : un cascadeur
Yvan Chiffre : un cascadeur
Alexandre Renault : un cascadeur
Guy Marchand : un parachutiste
Françoise Rosay : une paysanne
Jean Champion
Michel Duchaussoy
Clément Harari
Rudy Lenoir
Edward Meeks
Fred Personne
Siân Phillips
Marcel Rouze
Dominique Zardi
Jean-Jacques Vergne
Zanuck engagea plus de 2 000 soldats pour le tournage.
De nombreux figurants étaient issus des promotions Arpètes de la Base Aérienne de Saintes 722 près de Rochefort, en Charente-Maritime. Il s’agissait des promotions P-33 à P-38; en remerciement, le réalisateur offrit un cinéma à la B.A 722. Le bâtiment porte depuis le nom du film.
À l’initiative d’une association de figurants du film issue de l’EAMAA (École des apprentis mécaniciens de l’armée de l’air) promotion 1961 (p. 36, 37 et 38), le 5 juin 2011 eu lieu sur la plage sud de Rivedoux Plage une fête commémorative pour les 50 ans du tournage.

Autour du film
Implication des acteurs dans la guerre
Le film a été tourné en 1961, 17 ans seulement après le Débarquement pendant lequel de nombreux acteurs étaient militairement engagés. Les rôles des acteurs correspondent à leurs affectations militaires, et sont parfois très proches : ainsi l’acteur Richard Todd interprète le rôle du commandant de son unité de parachutistes lorsqu’il a pris le contrôle du « Pegasus Bridge ».
Acteurs britanniques
Richard Todd : Royal Air Force. Officier parachutiste dans la sixième division aéroportée britannique (division Pegasus), il fut l’un des premiers officiers britanniques à se poser en Normandie au jour J, rejoignant le Major John Howard au Pegasus Bridge.
Richard Burton : Royal Air Force.
Donald Houston : Royal Air Force
John Gregson : Royal Navy, sur un dragueur de mines.
Bernard Fox : Royal Navy
Kenneth More : Royal Navy, lieutenant sur le croiseur HMS Aurora puis le porte-avions HMS Victorious.
Leo Genn : Royal Artillery, lieutenant-colonel. Il reçoit la Croix de guerre en 1945.
Leslie Phillips : Royal Artillery, Second Lieutenant.
Richard Wattis : Services secrets Britannique du SOE, second lieutenant.
Acteurs américains
Henry Fonda : US Navy. Engagé pendant 3 ans, initialement comme quartier-maître 3e classe sur le destroyer USS Satterlee puis comme Lieutenant Junior dans l’Air Combat Intelligence dans le Pacifique, il reçut une médaille étoile de bronze et une citation de l’unité présidentielle de la Navy.
Tom Tryon : US Navy, radio dans le Pacifique Sud.
Dewey Martin : US Navy, pilote de Grummann F6F-Hellcat dans le Pacifique, participa à la Bataille de Midway et fut prisonnier des japonais.
Robert Ryan : Corps des Marines, instructeur militaire.
Rod Steiger : Corps des Marines, embarqué sur des destroyers dans le Pacifique sud, participant à la bataille d’Iwo Jima.
Stuart Whitman : Armée de terre. Il terminera sa carrière avec le grade de colonel.
Steve Forrest : Armée de terre, sergent durant la Bataille des Ardennes.
Eddie Albert : Corps des Garde côte dans le Pacifique. Pour son action héroïque dans la bataille de Tarawa, il reçut la Médaille de l’étoile de Bronze (quatrième plus haute distinction pour bravoure, héroïsme et mérite).
Edmond O’Brien : US Air Force.
Joseph Lowe : combattit à Omaha Beach et escalada les falaises de la Pointe du Hoc lors du débarquement.
Acteurs allemands

Hans Christian Blech : Wehrmacht, combat sur le front de l’Est, fut prisonnier en Grande-Bretagne.
Wolfgang Preiss : Wehrmacht, dans la défense aérienne.
Wolfgang Büttner : Wehrmacht.
Gert Frôbe : Wehrmacht.
Ernst Schröder : Wehrmacht.
Heinz Spitzner : Wehrmacht.
Acteur français
Bourvil : engagé dans la bataille de France, démobilisé après la défaite.
Fernand Ledoux : bien que non mobilisable en raison de son âge, il s’engage en avril 1940 dans le 212e régiment régional de Fontainebleau (212e RR). Démobilisé après la défaite.

Réalisme de la reconstitution
La réalisation du film s’est appuyée sur de nombreux conseillers techniques et militaires, dans le contexte du vécu militaire personnel des acteurs et professionnels participant au film. Darryl Zanuck a fait le choix du noir et blanc pour accentuer le réalisme, permettant d’insérer de véritables images des actualités de l’époque : « Je veux que tout mon film soit une véritable reconstitution de ce qui s’est réellement passé ».
Néanmoins la reconstitution d’un théâtre d’opération aussi important et les possibilités limitées de trucages de l’époque ont mené à des limitations de la reconstitution (par exemple sur les attaques aériennes allemandes). De plus, l’aspect didactique du film a pu mener à quelques simplifications ou exagérations (par exemple les mannequins de parachutistes).

Faits erronés
La scène du mitraillage des plages par deux FW190 (dont un piloté par l’Obstlt Josef « Pips » Priller) est due au fait que Darryl Zanuck n’avait réussi à mettre la main que sur deux Focke-Wulf en état de voler. Elle a entretenu le mythe que seuls deux avions allemands ont attaqué ce jour-là. En réalité, plusieurs Staffeln (escadrilles) soit une petite centaine d’appareils, ont effectué un total de plus de sept cents sorties, dont vingt-deux contre la flotte alliée, principalement l’après-midi. De nombreux avions ont été abattus, vu la suprématie aérienne alliée. Des JU 87 Stukas obsolètes ont été mis en ligne, dont 5 furent abattus.
Le nom de l’ailier de Josef « Pips » Priller fut modifié pour le film : en réalité, il s’agissait non pas de Bernhard Bergsdorf, mais de Heinz Wodarczyk. Il sera abattu en mission six mois plus tard.
Lors de l’atterrissage des deux parachutistes dans la cour d’un bâtiment d’un QG allemand , on voit le général Von Salmuth sortir de ce QG alors qu’il se trouvait à ce moment-là à Tourcoing (Nord), commandant la 15e armée allemande.
Le lieutenant-colonel Benjamin H. Vandervoort (John Wayne) monte sur une charrette quelque temps après s’être fracturé la cheville droite dans les marais. En réalité, l’accident s’est produit près de Sainte-Mère-Église.

Lors de l’attaque du pont de Bénouville (Euston 1 renommé plus tard Pegasus) sur le canal de l’Orne par les aéroportés du major Howard (2nd Battalion, the Oxford & Bucks Light Infantry), on voit sous le pont quelques Britanniques décrocher les charges de destruction. En réalité, ces charges étaient sur les « rambardes » de chaque côté. De plus, les Allemands les enlevaient chaque soir, de crainte que les résistants ne les retournent contre eux. En outre, le film montre une résistance acharnée, alors que ce soir-là le pont n’était gardé que par trois soldats allemands. Dans la nuit, les hommes de Howard sont renforcés par le 7th Parachute Battalion (1st Airborne Division) bien avant l’arrivée de la 1st Special Service Brigade de Lovat (13 h). Enfin, lors de la relève par les commandos, le Bag Piper de Lord Lovat, Bill Millin n’a pas traversé le pont en jouant de la cornemuse (il est néanmoins arrivé sur place en jouant). Lors de la prise du pont, on peut apercevoir un transformateur EDF sur un poteau, or ce type de transformateur n’est apparu qu’en 1961.

Lors de la prise du casino d’Ouistreham, aucune religieuse n’est intervenue pour assister les commandos français.
Exagérations
La scène, où le lieutenant-colonel Benjamin H. Vandervoort de la 82e division aéroportée (interprété par John Wayne) montre l’utilisation du criquet (cricket), est exagérée. Seule la 101e division aéroportée a possédé et utilisé ce criquet pendant la nuit du 5 au 6 juin 1944 en Normandie. Ce jouet en laiton composé d’une lame ressort (fabriqué en 1944 par l’entreprise anglaise THE ACME) permettait aux parachutistes isolés lors des largages de se retrouver et de se regrouper. Le principe : pour une pression sur la lamelle métallique (clic-clac) afin de demander l’identification, la réponse devait consister en une double pression (clic-clac – clic-clac).

Le parachutiste John Steele, reste pendu au clocher de l’église de Sainte-Mère-Église pendant 10 heures (il précise la durée dans le film) alors qu’il n’y restera que 2 heures avant d’être récupéré par les Allemands et fait prisonnier. Il s’échappera quelques jours plus tard. Par ailleurs, comme dans la quasi totalité des églises de France, le clocher n’était pas électrifié. Il est donc impossible que le soldat John Steele ait été assourdi par les cloches 10 heures durant ni même 2 heures.

Les paradummies, ces poupées parachutistes larguées pour tromper les Allemands, apparaissent comme des mannequins très sophistiqués. En réalité, il s’agissait de simples et grossières poupées de chiffon remplies de sable. Six parachutistes des Special Air Service ont sauté avec les poupées et diffusé des enregistrements de bruits de bataille.

Le lieutenant-colonel Benjamin H. Vandervoort n’avait que 27 ans alors que John Wayne, qui l’interprète, en avait 54 .
Approximations volontaires
Afin d’éviter un anachronisme évident, dans les scènes tournées sur la place de Sainte-Mère-Église, on voit un gros tas de sacs de sable en bordure de la rue (l’ancienne RN 13), sans raison apparente : ce tas a été construit pour le tournage afin de dissimuler le monument qui commémore le débarquement.
À Sainte-Mère-Église, le parachutiste John Steele est resté accroché côté « place de l’église » alors qu’il était en réalité de l’autre côté (côté presbytère). Pour rendre la mise en scène plus spectaculaire, Zanuck a « accroché » Steele du côté de la place. Depuis, la municipalité accroche un parachute sur l’église en souvenir de l’évènement, mais il est accroché sur l’église côté place, en accord avec le film et non en accord avec la réalité historique.
Le casino est une reconstitution. Il avait été rasé par les Allemands qui l’avaient remplacé par un bunker. La scène a été tournée à Port-en-Bessin dont on voit la tour Vauban.

Accessoires ou matériels anachroniques
Dès le début, en Angleterre, on montre Eddie Albert, conduisant une jeep sous la pluie. Cependant, cette jeep américaine de 1944 arbore la calandre en deux couleurs en diagonale, et même, sur le bas de caisse, la grenade blanche de l’armée française 1960.
Les uniformes portés par les parachutistes américains (82e et 101e divisions aéroportées), plus particulièrement les vestes de saut, ne correspondent pas aux vêtements d’époque, que ce soit la coupe, les couleurs et les systèmes de fermetures. Dans le film, les vestes de saut ont des systèmes de fermeture différents aux poignets : fermeture par 1 bouton et fermeture par 1 ou par 3 pressions. Dans la réalité, les manches de la veste M42 n’étaient fermées aux poignets que par 2 pressions.
La mentonnière des casques portés par les parachutistes américains ne correspond pas à celle utilisée à cette époque. Dans le film, elles ont une forme rectangulaire alors que celles portées en 1944 étaient ovales.
Les insignes divisionnaires (ou badge) des parachutistes de la 82e division aéroportée ne reflètent pas la réalité. Dans le film, le carré rouge encadrant le « AA » est plus grand, et le sigle « Airborne » au-dessus à une forme plus arrondie. De plus, sur toutes les scènes montrant ces parachutistes, ce même sigle « Airborne » est beaucoup trop éloigné du « AA ». Dans la réalité, ces 2 éléments étaient plus rapprochés comme le stipulait le règlement. Cependant, bon nombre de soldats les cousaient souvent à la hâte et avec les moyens du bord (fils et points de couture aléatoires). Enfin, dans la version colorisée du film, la couleur bleue présente dans ce patch est plus foncée que sur l’insigne original.
Les bottes des Américains portent des lacets à bouts en caoutchouc alors qu’en réalité de tels bouts n’ont été inventés que pendant la guerre du Viêt Nam par Maurice Frisson, un cordonnier installé à Saïgon
Dans le film, on aperçoit certains parachutistes américains chaussés de brodequins de combat noirs (communément appelés Rangers) fermés par 2 boucles au-dessus de la cheville. Ces équipements n’étaient pas en dotation au mois de juin 1944. Les bottes de saut portées par les parachutistes américains au moment de la bataille de Normandie, étaient exclusivement de couleur marron, montaient jusqu’à mi-mollet et n’étaient munies que de lacets ce qui permettait un meilleur maintien de la cheville. Ce n’est qu’au lancement de l’opération Market Garden en septembre 1944 que les unités de parachutistes seront dotées de ces brodequins à boucles.
La teinture noire du cuir pour les équipements des troupes américaines n’est apparue que dans les années 1950.
Dans la scène où le lieutenant-colonel Benjamin H. Vandervoort monte sur la charrette après s’être fracturé la cheville, on aperçoit un parachutiste américain portant une veste M43 (M43 Field Jacket) qui n’était pas en dotation le 6 juin 1944 pour les parachutistes américains des 82e et 101e divisions. Ils portaient tous et sans exception la veste de saut M42 (M42 Parachute jumper coat). Ils ne vêtiront la veste M43 qu’à partir de septembre 1944, lors de l’opération Market Garden. Cette veste de combat sera la dotation officielle des unités américaines jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Le lieutenant-colonel Benjamin H. Vandervoort porte au début du film sur son casque le bon insigne de grade mais à partir de la scène de la charrette, il arbore à tort l’insigne de colonel sur son casque (Vandervoort avait été promu lieutenant-colonel le 2 juin 1944).
Sur la place de l’église, on voit stationnée une 2CV commercialisée en 1948.
Lors des parachutages, on peut voir des bombardiers Lancaster alors que les appareils utilisés étaient des C-47.
Lors du mitraillage des plages, les deux avions représentés ne sont pas des FW 190, mais des Messerschmitt Bf 108 Taifun, avions d’entrainement et de liaison.
Peu avant le débarquement sur les plages, la flotte alliée est survolée par quatre A-1 Skyraider, un modèle d’avion n’ayant fait son premier vol qu’en 1945.
Dans une des dernières scènes, au cours de laquelle Robert Mitchum demande à un soldat en jeep de le monter en haut de la plage, la jeep n’est pas authentique, il s’agit plutôt d’une Hotchkiss française que d’une Willys ou Ford.
Les numéros de capot commençaient sur les jeep américaines, qu’elles soient Willys ou Ford, par 20 (exemple 20193276) alors qu’ici le numéro commence par 88 puis 133553, ce qui n’est pas réel. De plus, les supports en bois qui devaient se trouver sur le capot pour accueillir le pare-brise rabattable sont absents. On y retrouve des supports en U métallique au niveau des essuie-glaces qui viennent se poser sur le capot. Ces jeeps sont alors passées par l’armée française et datent alors de l’après-guerre, et donc n’existaient pas le 6 juin 1944.
Erreurs mineures ou limites du décor
Lors de la scène du mitraillage aérien de la plage, on peut remarquer certains chars en « trompe-l’œil », en réalité de simples panneaux de bois reproduisant des chars ; on peut noter aussi l’interruption des défenses côtières au fond du plan. La lenteur du plan en rase motte sur la plage montre qu’elle a été effectuée en hélicoptère et non en avion.
Les obstacles sur les plages de débarquement sont posés à l’envers. Dans le film, la pointe est orientée vers la mer alors qu’en réalité elle était dirigée vers les terres de façon que les péniches de débarquement y soient « guidées » jusqu’à une mine.

Lors de la séquence où les résistants entendent le second vers du poème de Verlaine (« blessent mon cœur d’une langueur monotone »), le message précédent est : « Daphné à Monique : il y a le feu à l’agence de voyage, inutile de s’y rendre ». Quand les Allemands captent le second vers, le message « Daphné à Monique » est entendu après Verlaine et non avant.
Dans la scène de la pointe du Hoc, on peut voir un Ranger n’ayant pas son chargeur clipsé à son fusil.
Dans la scène où le soldat Martini (Sal Mineo) est tué après avoir cru entendre le double clic-clac d’un de ses camarades, le soldat allemand tire deux coups avant de réarmer son fusil alors qu’il aurait dû réarmer pour pouvoir tirer une deuxième fois.
Dans les locaux des services météo britanniques, on voit un barographe enregistreur dont l’aiguille est au plus bas, ce qui est logique au vu de la dépression. À quelques dizaines de kilomètres de là, chez le pilote « Pieps », près de Calais, l’aiguille d’un instrument analogue est à la limite supérieure ; ce n’est pas logique.
Anecdotes
Le film fut présenté à sa sortie comme le plus cher du cinéma, avec Cléopâtre
Il resta le film noir et blanc le plus cher du cinéma jusqu’à la sortie de La Liste de Schindler en 1993.

Références répétées à la cinquième symphonie de Beethoven : on entend régulièrement les quatre premières notes de la cinquième symphonie jouées par un tambour tout au long du film, puis par un orchestre symphonique lors du lancement du débarquement le 6 juin à l’aube. Cette association est une idée de William Stephenson, ayant pour origine la similitude des quatre premières notes de la symphonie avec le code morse de la lettre V •••— soit quatre impulsions (trois courtes et une longue), la lettre « V » étant le symbole patriotique allié de la Victoire/Victory contre le nazisme. À des fins didactiques, un bref dialogue au début du film entre deux soldats rappelle ce lien aux spectateurs n’ayant pas connu cette période de l’histoire. Ce rythme correspondant aux premières notes de la Symphonie n° 5 de Beethoven, celle-ci devint l’indicatif des émissions à destination de l’Europe occupée. La lettre V était également rappelée d’un geste de la main des index et majeur formant un V.

L’ancien président Dwight D. Eisenhower avait accepté de jouer son propre rôle. Néanmoins, les maquilleurs ne purent lui donner une apparence suffisamment jeune pour qu’il soit crédible dans son rôle. Henry Grace, un décorateur sans expérience d’acteur mais qui travaillait dans l’industrie cinématographique depuis les années 30 et qui était d’une grande ressemblance avec Eisenhower, fut finalement engagé, bien que sa voix soit différente. Le président Eisenhower fut néanmoins ponctuellement conseiller technique sur le film
Daniel Gélin ne put interpréter le rôle prévu dans la scène spécialement écrite pour lui par Romain Gary, en raison d’un accident de chasse qui l’a immobilisé pendant deux mois15.
Une version colorisée a été réalisée pour le 50e anniversaire du débarquement en 1994. Elle fut diffusée sur TF1, puis vendue en version VHS.
Bibliographie
Jean d’Yvoire, « Le jour le plus long », Téléciné no 108, Paris, Fédération des Loisirs et Culture Cinématographique (FLECC), décembre 1962-janvier 1963,

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