CLAUDE TRICOIRE (1951-...), NOUVEL AN, POEME, POEMES, POESIES, POUR L'ANNEE NOUVELLE, UNE AUBE NOUVELLE, VOEUX DE NOUVEL AN

Pour l’année nouvelle

Une aube nouvelle

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Voilà une année s’est ’éteinte

Dans la douceur de décembre

Au milieu des rires ou des larmes

Au milieu des décombres des guerres

Au milieu des instants de bonheur

L’année qui s’est éteinte

Pour les gueux et les riches

Pour les désespérés sans espérance

A laissé la place à une nouvelle aurore

Habillée de promesses neuves

Pour l’année qui juste de naître

Il faut s’habiller le cœur

Se dépouiller de nos vieilles haines

Laisser nos armes de mort aux portes

Revêtir les armes de la Paix

Une aube nouvelle vient de s’éclore

Cueillons dans nos mains

Tous ces instants de bonté

Tous ces gestes de paix

Comme pure offrande au jour nouveau

Dans l’aurore de cette année nouvelle

Une ère de joie et de bonheur

Une ère d’espérance peut jaillir

Sur les décombres de l’ancien monde

Il suffit de si peu !

Il suffit de si peu !

Prêtons l’oreille aux paroles de l’ange

Aux bergers dans la nuit de Noël :

« Gloire à Dieu et Paix aux hommes qu’Il aime »

Ecoutons la voix du psalmiste

« Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse,
que son visage s’illumine pour nous ;
et ton chemin sera connu sur la terre,
ton salut, parmi toutes les nations.

Que les nations chantent leur joie,
car tu gouvernes le monde avec justice ;
tu gouvernes les peuples avec droiture,
sur la terre, tu conduis les nations.

Que les peuples, Dieu, te rendent grâce ;
qu’ils te rendent grâce tous ensemble !
Que Dieu nous bénisse,
et que la terre tout entière l’adore ! »

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©Claude Tricoire

1er janvier 2023

CHARLES PEGUY, ECRIVAIN FRANÇAIS, JESUS CHRIST, MEDITATIONS, NATIVITE DE JESUS, NOËL SELON CHARLES PEGUY, NOEL, POEME, POEMES, POETE FRANÇAIS

Noël selon Charles Péguy

Noël selon Charles Péguy

 

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Chaque poutre du toit…

Chaque poutre du toit était comme un vousseau.
Et ce sang qui devait un jour sur le Calvaire
Tomber comme une ardente et tragique rosée
N’était dans cette heureuse et paisible misère
Qu’un filet transparent sous la lèvre rosée.

Sous le regard de l’âne et le regard du bœuf
Cet enfant reposait dans la pure lumière.

Et dans le jour doré de la vieille chaumière
S’éclairait son regard incroyablement neuf.
Et ces laborieux et ces deux gros fidèles
Possédaient cet enfant que nous n’avons pas eu.

Et ces industrieux et ces deux haridelles
Gardaient ce fils de Dieu que nous avons vendu.
Et les pauvres moutons eussent donné leur laine
Avant que nous n’eussions donné notre tunique.

Et ces deux gros pandours donnaient vraiment leur peine.
Et nous qu’avons-nous mis aux pieds du fils unique ?
Ainsi l’enfant dormait sous ce double museau,
Comme un prince du sang gardé par des nourrices.

Et ces amusements et ses jeunes caprices
Reposaient dans le creux de ce pauvre berceau.
L’âne ne savait pas par quel chemin de palmes
Un jour il porterait jusqu’en Jérusalem

Dans la foule à genoux et dans les matins calmes
L’enfant alors éclos aux murs de Bethléem…
« Chaque poutre du toit… »,

Charles Péguy (1873-1914) est un écrivain, poète et essayiste. Le noyau central de toute son œuvre réside dans un profond patriotisme d’essence religieuse.

Ce poème est un extrait d’« Eve » où Charles Péguy évoque à la fois la chute et de la rédemption, le péché et la grâce.

AVENT, CLAUDE TRICOIRE (1951-...), JESUS-CHRIST, MEDITATIONS, MEDITATIONS SUR LE TEMPS DE L'AVENT, NATIVITE DE JESUS, NOËL, POEME, POEMES

Jésus aura-t-il froid à Noël

Jésus aura-t-il froid à Noël ?

 

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Pourtant tout semble prêt

Les rues scintillent de mille lumières dans la nuit

Les magasins sont remplis de tant et tant de cadeaux

Les gens se hâtent dans les rues

Les bras chargés de cadeaux et de victuailles

Mais ne manquerait-il pas quelque chose

Derrière ces masques de joie factice ?

 

Jésus aura-t-il froid à Noël ?

 

Aujourd’hui comme hier

Comme il y a deux mille ans

Les pauvres sont toujours là à mendier

Les exilés fuient toujours les mêmes maux

Les guerres se portent toujours bien

Il fait toujours aussi froid

Dans les cœurs sans espérance

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Jésus aura-t-il froid à Noël ?

 

Il faut bien se l’avouer

Avec le temps

Nous avons perdu le désir

De L’attendre

Nos cœurs ne brûlent plus de vouloir attendre

L’Espérance a fui de nos existences

Où règnent nos solitudes glaciales

 

Jésus aura-t-il froid à Noël ?

 

Alors Seigneur donne à nos cœurs

Le désir de Te désirer, de Te chercher

Le désir de Te trouver, de T’aimer

Donne à notre esprit la foi, l’espérance, la charité

Donne à nos mains la largesse de l’aumône

Toi qui se fais enfant pour rejoindre notre humanité

Accorde-nous ton esprit d’humilité

 

Alors Jésus n’aura pas froid à Noël

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© Claude Tricoire

15 décembre 2022

ANTONIO MACHADO (1875-1939), ECRIVAIN ESPAGNOL, LITTERATURE, LITTERATURE ESPAGOLE, POEME, POEMES, POESIES, VOYAGEUR, IL N'Y A PAS DE CHEMIN

Voyageur, il n’y a pas de chemin

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le chemin se fait en marchant

Jamais je n’ai cherché la gloire
Ni voulu dans la mémoire des hommes
Laisser mes chansons
Mais j’aime les mondes subtils
Aériens et délicats
Comme des bulles de savon.

J’aime les voir s’envoler,
Se colorer de soleil et de pourpre,
Voler sous le ciel bleu, subitement trembler,
Puis éclater.

À demander ce que tu sais
Tu ne dois pas perdre ton temps
Et à des questions sans réponse
Qui donc pourrait te répondre ?

Chantez en cœur avec moi :
Savoir ? Nous ne savons rien
Venus d’une mer de mystère
Vers une mer inconnue nous allons
Et entre les deux mystères
Règne la grave énigme
Une clef inconnue ferme les trois coffres
Le savant n’enseigne rien, lumière n’éclaire pas
Que disent les mots ?
Et que dit l’eau du rocher ?

Voyageur, le chemin
C’est les traces de tes pas
C’est tout ; voyageur,
il n’y a pas de chemin,
Le chemin se fait en marchant
Le chemin se fait en marchant
Et quand tu regardes en arrière
Tu vois le sentier que jamais
Tu ne dois à nouveau fouler

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Antonio Machado, poète espagnol (1875-1939). Poème extrait de Champs de Castille précédé de Solitudes, Galeries et autres poèmes et suivi de Poésies de la guerre. Trad. de l’espagnol par Sylvie Léger et Bernard Sesé. Préface de Claude Esteban
Collection Poésie/Gallimard (n° 144), 312 pages  Édiions GALLIMARD (13/01/1981) 

ANTONIO MACHADO (1875-1939), ECRIVAIN ESPAGNOL, LITTERATURE, LITTERATURE ESPAGOLE, MARCHEUR IL N'Y PAS DE CHEMIN, POEME, POEMES, POESIES

Marcheur il n’y a pas de chemin (Antonio Machado)

Caminante no hay camino

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Caminante, no hay camino

Todo pasa y todo queda,

pero lo nuestro es pasar,

pasar haciendo caminos,

caminos sobre el mar.

Nunca persequí la gloria,

ni dejar en la memoria

de los hombres mi canción;

yo amo los mundos sutiles,

ingrávidos y gentiles,

como pompas de jabón.

Me gusta verlos pintarse

de sol y grana, volar

bajo el cielo azul, temblar

súbitamente y quebrarse…

Nunca perseguí la gloria.

Caminante, son tus huellas

el camino y nada más;

caminante, no hay camino,

se hace camino al andar.

Al andar se hace camino

y al volver la vista atrás

se ve la senda que nunca

se ha de volver a pisar.

Caminante no hay camino

sino estelas en la mar…

Hace algún tiempo en ese lugar

donde hoy los bosques se visten de espinos

se oyó la voz de un poeta gritar

“Caminante no hay camino,

se hace camino al andar…”

Golpe a golpe, verso a verso…

Murió el poeta lejos del hogar.

Le cubre el polvo de un país vecino.

Al alejarse le vieron llorar.

“Caminante no hay camino,

se hace camino al andar…”

Golpe a golpe, verso a verso…

Cuando el jilguero no puede cantar.

Cuando el poeta es un peregrino,

cuando de nada nos sirve rezar.

“Caminante no hay camino,

se hace camino al andar…”

Golpe a golpe, verso a verso.

Marcheur il n’y a pas de chemin

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Marcheur, il n’y a pas de chemin

Tout passe et tout reste

Mais notre truc c’est de passer

Passer en créant des chemins

Chemins sur la mer

Je n’ai jamais poursuivi la gloire

Ni laissé dans la mémoire

Des hommes ma chanson ;

Moi j’aime les mondes subtils,

Légers et gentils,

Comme des bulles de savon

J’aime les voir se peindre

De soleil et graine, voler

Sous le ciel bleu, vibrer

Subitement et se briser

Je n’ai jamais poursuivi la gloire

Marcheur, ce sont tes traces

Le chemin et rien de plus ;

Marcheur, il n’y a pas de chemin

Le chemin se crée en marchant

En marchant se crée le chemin

Et en tournant les yeux derrière

On voit le sentier qui jamais

Ne doit de nouveau être foulé

Marcheur, il n’y a pas de chemin

Sinon celui des étoiles dans la mer…

Ça fait un temps que dans ce lieu

Où aujourd’hui les forêts se vêtissent d’aubépines

On a entendu la voix d’un poète crier :

« Marcheur, il n’y a pas de chemin,

Le chemin se crée en marchant… »

Coup par coup, vers par vers…

Le poète est mort loin du foyer.

Le couvre la poussière d’un pays voisin.

En s’éloignant ils l’ont vu pleurer.

« Marcheur, il n’y a pas de chemin,

Le chemin se crée en marchant… »

Coup par coup, vers par vers

Quand le chardonneret ne peut chanter.

Quand le poète est un pèlerin,

Quand il ne sert à rien de prier.

« Marcheur il n’y a pas de chemin

Le chemin se crée en marchant… »

Coup par coup, vers par vers.

Antonio Machado

Antonio Machado 

 

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Antonio Machado est né le 26 juillet 1875 à Séville (Espagne). Il est mort le 22 février 1939 à Collioure (France).

 Antonio Machado est un des poètes de langue castillane les plus reconnus aujourd’hui. Son oeuvre prolifique se caractérise par la simplicité du langage et l’exactitude des tournures. Il fut un des membres phares du courant littéraire de la « génération de 98 ».

Antonio Machado est né à Séville en 1875. En 1883, il déménage à Madrid avec sa famille. Il montre très tôt des dispositions pour l’écriture, encouragées par ses professeurs, ainsi que son frère aîné, également poète. Son père décède alors qu’il n’a que 17 ans. Antonio Machado vit alors de petits boulots. À 24 ans, il suit son frère à Paris. Il fréquente les écrivains célèbres de l’époque : Jean Moréas, Paul Fort, Rubén Darío et Oscar Wilde. En 1903, il publie son premier recueil de poèmes, Solitudes, où pointe déjà la rêverie mélancolique qui caractérisera toutes ses œuvres .

Puis il retourne en Espagne, où il devient professeur de français. En 1909, il épouse Leonor Izquierdo Cuevas, âgée de 15 ans à peine. La jeune fille décède trois ans plus tard de la tuberculose. Antonio Machado est douloureusement touché par la mort de son épouse. Il quitte Soria, où le couple s’était installé, et voyage. Le recueil Champs de Castille, publié en 1912, célèbre les paysages de la province de Soria, et évoque la jeune femme emportée trop tôt. Antonio Machado s’installe finalement à Madrid. Il enseigne le français, compose des pièces de théâtre en collaboration avec son frère, et publie des essais. Il est élu à l’Académie espagnole en 1927. Lorsque la guerre civile éclate, en 1936, il se réfugie avec sa mère et son oncle à Rocafort puis à Barcelone. Fatigué par ces voyages, Antonio Machado décède en 1939, alors qu’il tente de rejoindre la France. Sa mère meurt quelques jours après lui.

CLAUDE TRICOIRE (1951-...), IL PLEURE DANS LES COEURS, POEME, POEMES, POESIES

Il pleure dans les coeurs

Il pleure dans les cœurs

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Il fait beau

Le soleil brille 

On dirait venu le temps des jours heureux

Mais

Il pleure dans les cœurs

Comme aux jours de grandes tempêtes

Il fait froid dans les cœurs

Comme aux jours d’hiver

Il fait nuit dans les cœurs

Comme un soir de Vendredi Saint

Et demain peut-être

Sur le cimetière des rêves brisés

Sur le cimetière des illusions perdues

De la tombe où repose un être aimé

Germera une aube nouvelle

Où refleurira l’Espérance

© Claude Tricoire

5 juillet 2022

CAMPAGNE ELECTORALE, CLAUDE TRICOIRE (1951-...), ELECTIONS, LE TEMPS DES ELECTIONS, POEME, POEMES, POESIES

Le temps des élections

Le temps des élections

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Les voilà repartis nos candidats

Ils courent ….Ils courent

Les plateaux de télévision

Ils courent de ville en ville

De meeting en meeting

Ils sont partout

Et prêchent à temps et contre-temps

Et moi pendant ce temps-là

Je chante Paroles… Paroles

Les voilà repartis nos candidats

Ils menacent de leur courroux

Le riche, le pauvre, l’émigré

Celui qui croit au paradis ou qui ne croit pas

Ils s’imaginent une France bien à eux

Bien blanche ou bien colorée ….C’est selon….

Bien chrétienne ou pas…. C’est selon….

Et moi pendant ce temps-là

J’écoute siffler le train du temps

Les revoilà en piste nos candidats

Demain on rase gratis qu’ils disent

Le flot des promesses déborde

Demain nous serons tous heureux et riches

Ils dessinent un beau pays

Où coulent le lait et le miel

Demain nous seront les rois du monde… ou presque 

Et moi pendant ce temps là j’écoute

Dans le vent siffler le merle chanteur

©Claude Tricoire

6 février 2022

ECRIVAIN FRANÇAIS, HIVER, IL FAIT FROID, LITTERATURE FRANÇAISE, POEME, POEMES, POESIES, POETE FRANÇAIS, VICTOR HUGO

Il fait froid de Victor Hugo

Il fait froid

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L’hiver blanchit le dur chemin
Tes jours aux méchants sont en proie.
La bise mord ta douce main ;
La haine souffle sur ta joie.

La neige emplit le noir sillon.
La lumière est diminuée…
Ferme ta porte à l’aquilon !
Ferme ta vitre à la nuée !

Et puis laisse ton coeur ouvert !
Le coeur, c’est la sainte fenêtre.
Le soleil de brume est couvert ;
Mais Dieu va rayonner peut-être !

Doute du bonheur, fruit mortel ;
Doute de l’homme plein d’envie ;
Doute du prêtre et de l’autel ;
Mais crois à l’amour, ô ma vie !

Crois à l’amour, toujours entier,
Toujours brillant sous tous les voiles !
A l’amour, tison du foyer !
A l’amour, rayon des étoiles !

Aime, et ne désespère pas.
Dans ton âme, où parfois je passe,
Où mes vers chuchotent tout bas,
Laisse chaque chose à sa place.

La fidélité sans ennui,
La paix des vertus élevées,
Et l’indulgence pour autrui,
Eponge des fautes lavées.

Dans ta pensée où tout est beau,
Que rien ne tombe ou ne recule.
Fais de ton amour ton flambeau.
On s’éclaire de ce qui brûle.

A ces démons d’inimitié
Oppose ta douceur sereine,
Et reverse leur en pitié
Tout ce qu’ils t’ont vomi de haine.

La haine, c’est l’hiver du cœur .
Plains-les ! mais garde ton courage.
Garde ton sourire vainqueur ;
Bel arc-en-ciel, sors de l’orage !

Garde ton amour éternel.
L’hiver, l’astre éteint-il sa flamme ?
Dieu ne retire rien du ciel ;
Ne retire rien de ton âme !

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Victor Hugo

CLAUDE TRICOIRE (1951-...), NOUVEL AN, POEME, POEMES, POESIES, UN MONDE NOUVEAU EN DEVENIR

Un monde nouveau en devenir

Un monde nouveau en devenir

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Je veux un monde meilleur,
Je veux qu’il change son cœur ,
Que les injures se changent en paroles de bénédictions,
Qu’il n’y ait ici que du bonheur,
Devant nos yeux,
Que des sourires et des gens heureux,
Et des mercis,
Pour couvrir la vie de chaleur, de tendresse dans nos cœurs,
Plus de larmes, plus de peur,
Que des rires,

Et alors il fera bon vivre dans ce monde nouveau

Alors seulement nous ne serons plus les mêmes,
Personne n’aura plus de peine,
Tout peut encore changer

Si les hommes de bonne volonté s’unissent

Pour chasser les fantômes

Des années passées des malheurs d’autrefois

Il est encore temps d’écrire un chapitre nouveau

Dans le livre de nos vies 

Il est encore temps d’aplanir les chemins

Pour que revienne l’espérance

D’un monde nouveau

L’avenir est plein de possibles

Il faut juste y croire

Dans les yeux je lui dirai

A ce monde qui vient de naître :
Je me battrai,
Je lui dirai simplement

Que rien n’est perdu encore

Sans autre arme que l’amour et l’espérance,
On peut se battre,
Jusqu’au fond de nos larmes,
Jusqu’au fond de nos malheurs

Et le monde deviendra un oasis de paix

Qui aura détruit les murs de la haine

Pour que tous les hommes soient frères

Je veux un nouveau monde,
Je veux que le cœur du monde,
Range les injures au fond de l’enfer

Que les pleurs se changent en chansons

Que les deuils se changent en danse

Et je veux croire que le monde ainsi recréé

Revêtira des habits de lumière

A chaque heure du jour de l’année

®Claude Tricoire

1er janvier 2022

J'AI REVE D'UN NOËL, MEDITATIONS, NATIVITE DE JESUS, NOËL, POEME, POEMES, PRIERE, PRIERES, YVES PRINGENT (1934-2014)

J’ai rêvé d’un Noël par Yves Pringent

J’ai rêvé d’un Noël !

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J’ai rêvé d’un Noël, qui serait différent
Dans ce monde troublé, de ce siècle présent
J’ai rêvé d’un Noël, aux décors de l’espoir
Qui bannirait ainsi, les ombres les plus noires.

Dessinez-moi Noël ! Aux multiples couleurs !
Où l’histoire de Jésus, sera mise à l’honneur
Décrivez son amour, sans oublier sa paix
Soulignez sa grâce, qu’il donne désormais.

Effacez de Noël, ce qui masque Jésus !
Que chacun comprenne, qu’il porte le salut
Ôtez ce qui n’est pas, conforme aux Écrits
Gardez tout simplement, ce que la Bible dit.

Mettez au silence ! Tous ces bruits discordants !
Qui montent de la terre, aux accents effrayants
Faites taire la rumeur, que Dieu serait lointain
Alors qu’il vient ce jour, vous prendre par la main.

Écoutez ce qu’il dit, car il s’adresse à vous
Message de Noël, ô ! Mon Dieu qu’il est doux !
Chantez et proclamez, l’enfant nouveau né
Qui a marqué l’histoire de notre humanité.

 

 Lecture : Matthieu 2 v 2 :

Où est le Roi des juifs qui vient de naître ? Car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l’adorer.

 Demandez à un enfant d’aujourd’hui de représenter Noël par un dessin, et vous comprendrez, le sens que notre société a donné à cette fête. Il vous dessinera un sapin, tout décoré, avec plein de cadeaux à son pied ; puis des bougies, de la lumière, des couleurs. Quelques uns peut-être ayant une certaine connaissance de l’histoire biblique crayonneront une crèche avec des personnages : Les bergers, les mages et l’enfant Jésus. Tout cela lui parlera de Noël. Maintenant demandez à la grande majorité de personnes de dessiner et de commenter Noël, et vous serez stupéfaits de constater qu’il y a un décalage important entre ce qu’ils attendent de cette fête par rapport à sa réalité spirituelle ; car n’oublions jamais qu’il est question de la naissance du Fils de Dieu né d’une femme et venu sur cette terre pour sauver l’humanité condamnée à cause du péché.

Mais si nous mettons la naissance de Jésus au centre de cette fête, nous obtenons un tableau différent, où la joie ne sera pas exclue, bien au contraire car Noël est le sujet d’une grande joie ! Elle sera différente, alimentée par l’espérance que nous procure cette naissance exceptionnelle. J’ai connu des « Noël » où Jésus était absent, comme masqué ou à peine mentionné ; d’autres éléments festifs étaient au premier plan ; mais aujourd’hui pour moi, Noël prend une dimension extraordinaire où la reconnaissance n’est pas liée à une fête ponctuelle une fois l’année, mais chaque jour elle est le sujet de ma joie, de connaître celui qui est venu sur la terre pour me sauver et m’accorder sa paix.

Je vous souhaite ce Noël là ! Il se prolonge dans le cœur de tous ceux qui acceptent Jésus-Christ le Sauveur du monde.

Pour moi Noël n’est plus un rêve, mais une réalité vivante chaque jour.

Yves Pringent

Yves Pringent (1934-2014)

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Yves Prigent était neuropsychiatre, spécialiste de la dépression, du suicide et de la violence. Il a exercé à l’Hôpital de Pont-l’Abbé et en cabinet libéral. Il a également été expert judiciaire, conseiller scientifique de l’Union nationale pour la prévention du suicide (UNPS), et a aussi eu une activité de formateur et de conférencier.

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