ACTES DES APÔTRES, ACTES DES APOTRES, CONFIRMATION, EGLISE CATHOLIQUE, ESPRIT SAINT, LIVRES DES ACTES DES APÔTRES, NOUVEAU TESTAMENT, PENTECÔTE, SAINT ESPRIT

La Pentecôte

Que fête-t-on à la Pentecôte ?

tout-savoir-pentecote (1).jpg

La Pentecôte marque la venue de l’Esprit Saint sur les apôtres et la naissance de l’Eglise. Cet événement est survenu cinquante jours après Pâques (en grec, pentêkostêsignifie « cinquantième »).

L’événement de la Pentecôte ne peut être compris qu’en lien avec Pâques et l’Ascension. Jésus est mort pour le salut du monde (le Vendredi Saint), ressuscité (le jour de Pâques) et parti rejoindre le Père (à l’Ascension). À la Pentecôte, Dieu le Père envoie aux hommes l’Esprit de son Fils. Cette fête clôt le temps pascal, qui dure sept semaines, et dont elle est le couronnement.

Le vent et le feu

Le 50ème jour après Pâques, alors qu’une foule s’est rassemblée pour Chavouot (fête juive commémorant le don de la Loi à Moïse), les Apôtres, Marie et quelques disciples entendent un bruit « pareil à celui d’un violent coup de vent » qui remplit la maison ; c’est un premier signe. Le deuxième signe ne se fait pas attendre : « une sorte de feu qui se partageait en langues et se posa sur chacun d’entre eux ». Et voici le troisième prodige : remplis de l’Esprit Saint, signifié par le vent et le feu, « ils se mirent à parler en d’autres langues ». La foule qui festoie est stupéfaite « parce que chacun d’eux les entendait parler sa propre langue ». À tel point que certains les croient « pleins de vin doux » (Ac 2, 1-14) !

Ainsi se réalise la promesse faite par le Christ aux apôtres au moment de son Ascension, une dizaine de jours plus tôt : « vous allez recevoir une force, celle du Saint-Esprit qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 1, 8).

En effet, les apôtres, ayant reçu la force de l’Esprit, ont alors le courage de sortir de la salle du Cénacle où ils étaient craintivement enfermés. Ils commencent aussitôt à témoigner de la résurrection du Christ, à faire connaître son enseignement et à baptiser. Lors de la Pentecôte, l’Eglise est constituée non par une volonté humaine, mais par la force de l’Esprit de Dieu. À la suite de cet événement, naissent les premières communautés chrétiennes qui se sont ensuite organisées, développées et propagées.

Don pour tous les hommes

Ce récit des Actes des Apôtres est très significatif : le vent et le feu manifestent – comme dans bien d’autres récits de la Bible – la présence de Dieu. Les langues de feu témoignent de la venue de l’Esprit Saint sur ceux qui étaient présents.

La Bonne Nouvelle ayant vocation à rejoindre tous les hommes, le don de l’Esprit permet aux apôtres de répondre à l’appel du Christ : être ses témoins « jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 1, 8). Comme les apôtres, les chrétiens sont appelés à ne pas rester seulement entre eux, hors de la vie et du monde, mais, au contraire, à proclamer clairement et librement la Bonne Nouvelle du salut.

Parce qu’il trouve sa source dans l’événement de la Pentecôte, le sacrement de la confirmation est souvent célébré le jour de cette fête. Au cours de la célébration, l’évêque impose les mains sur chacun des confirmands, manifestant par ce geste le don de l’Esprit.

 

Quel est le sens du lundi de Pentecôte ?

Avant le concile Vatican II, l’Église célébrait l’octave (la semaine) de la Pentecôte. Jusqu’au milieu du XIX° siècle, les fêtes de la Pentecôte duraient trois jours. Le lundi de Pentecôte était une « fête d’obligation ».

L’Église s’adressait aux nouveaux baptisés et aux nouveaux confirmés pour leur annoncer la grandeur de leur nouvel état. Depuis 1965, il n’y a plus de liturgie propre au lundi de Pentecôte. Ce jour demeure un témoin de cet octave.

 

Le lundi de Pentecôte, jour férié ?

Avant la Révolution, toute la semaine qui suivait la fête de la Pentecôte était fériée. Le Concordat en 1802 a réduit le caractère férié et chômé au seul lundi de Pentecôte. Mais, depuis une loi de 2004 et des dispositions prises en 2008, il s’agit désormais d’un jour férié pouvant être travaillé de manière non rémunérée.

Le lundi de Pentecôte a ainsi été instauré comme Journée nationale de solidarité afin de financer le plan d’aide aux personnes âgées et handicapées. Instituée après la canicule de 2003, cette journée du lundi de Pentecôte est donc pour certains travaillée mais non payée.

Rassemblements de la Pentecôte

Le week-end de Pentecôte, et notamment le lundi, est un moment privilégié durant lequel ont lieu bien des pèlerinages nationaux et locaux, des fêtes diocésaines, de grands rassemblements de jeunes dans tous les diocèses de France.

À partir de cette année, tous les diocèses et les paroisses célébreront tous les ans la fête de « la bienheureuse Vierge Marie, Mère de l’Eglise », le lundi de la Pentecôte. Cette célébration officielle souligne une caractéristique de la Vierge Marie, qui est à la fois mère du Christ et de l’Eglise.

 

L’Esprit Saint en questions

PENTECOTE2.jpg

 

Les chrétiens croient en un seul Dieu qui est Père, Fils et Esprit Saint. La troisième personne de la Trinité, l’Esprit Saint, est l’esprit de Jésus que le Père nous communique. La Bible utilise plusieurs images et symboles pour parler de l’Esprit Saint : le souffle qui fait respirer ; le vent qui pousse au large ; l’huile qui donne force aux athlètes ; le feu qui réchauffe et purifie ; la colombe qui descend du ciel.

A qui Dieu donne-t-il cet Esprit Saint ?

Dieu le partage en plénitude, de toute éternité, avec son Fils Jésus. C’est parce qu’il est rempli de l’Esprit Saint que Jésus peut parler et agir au nom de Dieu. Mais Jésus n’a jamais voulu garder pour lui ce don merveilleux : il a promis à ses disciples de le répandre sur eux. Pour nous, chrétiens, l’Esprit Saint est à l’œuvre  depuis le baptême et nous le recevons en plénitude à la confirmation ; il nous fait entrer dans une relation forte et intime avec Dieu ; il nous accompagne tout au long de notre vie.

Dieu ne s’impose jamais : son Esprit nous influence vers le bien, mais ne décide jamais à notre place. Sous son influence, nous sommes « bien inspirés » et devenons capables de faire le bien.

Comment l’Esprit Saint nous libère-t-il ?

L’Esprit de Dieu libère notre capacité d’aimer comme Dieu aime. Il nous pousse à faire des choix qui augmentent l’amour, la paix, la tolérance, les bienfaits, tout ce qui rend le monde plus humain et plus fraternel.

L’Esprit Saint nous change intérieurement, il met en nous un « air de famille » avec Dieu, comme des enfants d’un même Père. Saint Paul écrit que l’Esprit nous pousse à dire « Père » à Dieu. Nous n’avons plus peur de Dieu, nous comprenons qu’il est « Notre Père » comme Jésus l’a dit.

« Mais voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi. » (Ga 5, 22-23)

Comment recevons-nous cet Esprit Saint ?

Jésus a promis d’envoyer l’Esprit Saint aux croyants. Cette promesse s’est réalisée le jour de la Pentecôte quand ses apôtres on reçu l’Esprit ; qui leur a donné le courage d’annoncer la résurrection de Jésus à Jérusalem, puis dans tout l’empire romain. L’Esprit fait ainsi grandir l’Eglise dans le monde entier, et l’Eglise à son tour offre à tous cet Esprit Saint par les sacrements du baptême et de la confirmation.

Est-ce que l’Esprit Saint est réservé aux chrétiens ?

« L’Esprit souffle où il veut », a expliqué un jour Jésus : une parole, une lecture, une rencontre, tout lui est bon pour se diffuser, même aux non-chrétiens. L’Esprit de Dieu n’est pas la propriété des chrétiens ou de l’Eglise, c’est l’Eglise qui est sous l’inspiration de l’Esprit Saint qui est Dieu.

 

Quel Esprit reçoit-on à la Pentecôte ?

L’action de l’Esprit est toujours la même aujourd’hui qu’au jour de la Pentecôte : inscrire la parole du Christ, l’Evangile, dans le coeur des chrétiens pour qu’ils en vivent, qu’ils en découvrent la force et l’actualité, sa capacité à transformer nos vies d’hommes.

« Vous n’avez pas reçu un esprit qui fait de vous des esclaves et vous ramène à la peur ; mais vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ; et c’est en lui que nous crions « Abba ! », c’est-à-dire : Père ! » (Rm 8, 15)

Avec la Pentecôte, le don de l’Esprit est répandu non plus seulement sur quelques personnes comme dans l’Ancien Testament : le roi, le prêtre ou le prophète. Dieu répand l’Esprit en abondance sur tout son peuple.

Une Eglise active, vivante et missionnaire

Le visage de l’Eglise qui se dessine alors est celui d’une Eglise vivante, active, missionnaire où chaque membre du peuple de Dieu, suivant son charisme, le don qu’il a reçu, contribue à l’annonce de la Bonne Nouvelle. Il déploie la dimension prophétique de sa vie de baptisé. Si tous sont animés du même Esprit, tous ne le sont pas de la même manière. L’unité n’est pas l’uniformité et l’Esprit suscite au coeur de l’Eglise des ministères divers, des vocations diverses et des charismes divers. Selon le concile Vatican II, les charismes sont distribués largement parmi les membres du peuple de Dieu, et ceux-ci ont « le droit et le devoir d’exercer ces dons dans l’Eglise et dans le monde pour le bien des hommes et l’édification de l’Eglise » (Décret sur l’apostolat des laïcs).

« Puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’être associé au mystère pascal. » (Gaudium et Spes 22, 5)

L’Esprit Saint est à l’oeuvre partout dans le monde. Il souffle où Il veut ; dans le coeur des pauvres, des petits, à qui Jésus s’est adressé de manière privilégiée. Le souffle de l’Esprit-Saint conduira toujours l’Eglise à annoncer l’Evangile à toutes les nations : « Vous serez mes témoins à Jérusalem, en Judée, en Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 1, 8). L’Eglise, par nature, est missionnaire. Elle envoie les catholiques porter l’unique Bonne Nouvelle dans toutes les langues, et chaque nation la reçoit dans sa propre culture. Chaque personne la reçoit dans sa propre langue, son propre milieu de vie.

 

Quels sont les sept dons de l’Esprit Saint ?

7-sept-dons-de-l-esprit

À la Pentecôte, nous fêtons la venue de l’Esprit Saint envoyé par le Père et le Fils sur les Apôtres, marquant la naissance de l’Eglise. Avant de quitter ses disciples pour rejoindre son Père (fête de l’Ascension), le Christ avait annoncé que le Père et lui-même leur enverrait l’Esprit, qu’il appelle le « défenseur » (paraclet) (Jn 14, 16). C’est l’esprit de vérité, qui rappellera tout ce que Jésus a dit et qui lui rendra témoignage contre le mensonge du monde (Jn 16, 13).

Mais recevoir l’Esprit Saint, qu’est-ce que cela change ? Que recevons-nous en recevant l’Esprit ? Déjà l’hymne très ancienne Veni Creator Spiritus demandait à l’Esprit de donner « les sept dons de son amour ». Mais c’est surtout Thomas d’Aquin qui, par sa réflexion théologique, a formalisé une liste de sept dons de l’Esprit :

La sagesse : elle fait goûter la présence de Dieu, dans un plus grand compagnonnage avec lui, et un plus grand dynamisme missionnaire. C’est le don contemplatif par excellence.

L’intelligence : elle aide à entrer dans le mystère de Dieu, à comprendre de l’intérieur la foi, les Écritures, à distinguer l’erreur de la vérité. Par ce don, chaque chrétien peut devenir un authentique théologien.

La science : elle permet de reconnaître Dieu à l’œuvre dans la nature et dans l’histoire, de recevoir le monde comme un don de Dieu. Elle donne le sens de la précarité de l’univers.

La force : elle donne la persévérance dans l’épreuve, le courage du témoignage. Elle soutient les martyrs mais aide aussi au quotidien à accomplir son devoir d’état et à vivre le combat spirituel. C’est l’héroïsme de la petitesse.

« Ma grâce te suffit, dit le Seigneur, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » (2 Co 12, 9)

Le conseil : c’est le don du discernement spirituel. Il ajuste ce qu’il convient de faire ou d’éviter, de dire ou de taire. Il dispose à voir clair en soi et dans les autres.

La piété : elle fait entrer dans l’expérience de la paternité de Dieu, de sa proximité, de sa tendresse. Elle nous donne la confiance de l’enfant. Elle nous rend proche aussi des autres.

La crainte : ce n’est pas la peur de Dieu mais le sens de sa grandeur. La conscience de l’infinie distance entre le Tout-Autre et nous, ses créatures. Ce don suscite une attitude d’humilité et d’émerveillement.

 

Qu’est-ce que la confirmation ?

maxresdefault (9)

Recevoir le sacrement de confirmation est une décision personnelle que l’on peut prendre lorsque l’on est à même d’exercer un choix libre et responsable. La confirmation marque une étape de maturité spirituelle où l’on a compris que l’amour de Dieu reçu au baptême est un trésor qui ne peut demeurer un privilège personnel mais qu’il nous appartient de partager.

Comme le baptême, la confirmation imprime dans le chrétien une marque indélébile (c’est ce que l’on appelle le « caractère »). Ce sacrement ne peut donc être reçu qu’une seule fois. Dans l’Eglise catholique, on le reçoit après l’âge de raison. C’est l’évêque qui, de manière ordinaire, célèbre ce sacrement : il manifeste ainsi le lien avec le don de l’Esprit aux apôtres au jour de la Pentecôte et la place des confirmés dans la communion de toute l’Église. C’est lui qui réalise l’imposition des mains.

« Celui qui nous rend solides pour le Christ dans nos relations avec vous, celui qui nous a consacrés, c’est Dieu ; il nous a marqués de son sceau, et il a mis dans nos cœurs l’Esprit, première avance sur ses dons. » (2 Co 1, 21-22)

C’est avec une huile parfumée, le Saint Chrême, que l’évêque marque le front de chaque confirmand. Comme cette huile répand une bonne odeur, chacun est appelé, par l’élan et la joie de sa vie, à répandre la bonne odeur du Christ, à être un témoin authentique du Ressuscité, afin que le corps du Christ s’édifie dans la foi au Dieu, Père, Fils et Esprit, et l’amour des hommes et du monde. Le confirmé porte alors joyeusement la responsabilité de faire connaître aux hommes et au monde l’amour dont ils sont aimés.

« Sois marqué de l’Esprit Saint, le don de Dieu »

La préparation à la confirmation doit viser à conduire le chrétien vers une union plus intime au Christ, vers une familiarité plus vive avec l’Esprit Saint, son action, ses dons et ses appels, afin de pouvoir mieux assumer les responsabilités de la vie chrétienne.

 

Quels sont les gestes de la confirmation ?

L’imposition des mains et l’onction du Saint Chrême sont deux gestes bibliques.

L’imposition des mains est un geste d’appartenance mais également un geste de transmission. Les apôtres ont imposé les mains pour transmettre l’Esprit (Ac 8,17 ; 19,6). Les chrétiens croient que l’Esprit-Saint donne le courage d’aller vers ceux qui ne connaissent pas Dieu, donne la force de parler de Dieu, aide à vivre et à aimer comme Jésus le demande et aide à être témoin de l’amour de Dieu : « Esprit vient au secours de nos faiblesses » dit Saint Paul dans sa lettre aux Romains (Rm 8,26-27).

L’onction du Saint Chrême : elle se fait avec la même huile parfumée que celle dont nous avons été marqués au jour de notre baptême. L’évêque trace une croix sur le front du confirmand avec cette huile sainte pour dire que l’Esprit Saint sera toujours avec lui pour l’aider à connaître Dieu et à l’aimer toujours davantage : « Sois marqué de l’Esprit-Saint, le don de Dieu ». Dieu le choisit comme disciple missionnaire, il l’envoie annoncer Jésus autour de lui.

 

Que dit la Bible sur la confirmation ?

Le chapitre 8 de la lettre aux Romains est un véritable guide de la vie selon l’Esprit. L’Esprit de Dieu vient au secours de la faiblesse humaine. Il aide à vivre comme des enfants de Dieu, et non comme des esclaves. Celui qui se laisse conduire par l’Esprit peut, à la suite de Jésus, appeler Dieu du nom de « Père », en araméen « Abba ».

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains (Rm 8, 14-17)

Frères, tous ceux qui se laissent conduire par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu. L’Esprit que vous avez reçu ne fait pas de vous des esclaves, des gens qui ont encore peur ; c’est un Esprit qui fait de vous des fils ; poussés par cet Esprit, nous crions vers le Père en l’appelant : « Abba ! » C’est donc l’Esprit Saint lui-même qui affirme à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Puisque nous sommes ses enfants, nous sommes aussi ses héritiers ; héritiers de Dieu, héritiers avec le Christ, si nous souffrons avec lui pour être avec lui dans la gloire.

 

Évangile selon Saint Jean (Jn 14, 16-17)

Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : l’Esprit de vérité, lui que le monde ne peut recevoir, car il ne le voit pas et ne le connaît pas ; vous, vous le connaissez, car il demeure auprès de vous, et il sera en vous.

 

Évangile selon Saint Jean (Jn 16, 13)

Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans la vérité tout entière. En effet, ce qu’il dira ne viendra pas de lui-même : mais ce qu’il aura entendu, il le dira ; et ce qui va venir, il vous le fera connaître.

 

Lettre de Saint Paul apôtre aux Galates (5, 4-5)

Vous qui cherchez la justification par la Loi, vous vous êtes séparés du Christ, vous êtes déchus de la grâce. Nous, c’est par l’Esprit, en effet, que de la foi nous attendons la justice espérée.

 

Livre d’Isaïe (11, 2)

Sur lui reposera l’esprit du Seigneur : esprit de sagesse et de discernement, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte du Seigneur.

 

Lettre de Saint Paul apôtre aux Romains (5, 3-5)

Bien plus, nous mettons notre fierté dans la détresse elle-même, puisque la détresse, nous le savons, produit la persévérance ; la persévérance produit la vertu éprouvée ; la vertu éprouvée produit l’espérance ; et l’espérance ne déçoit pas, puisque l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné.

arton436.jpg

CATECHESE, CATECHUMENES, DONS DE L'ESPRIT SAINT, EGLISE CATHOLIQUE, ESPRIT SAINT, FRANÇOIS (pape ; 1936-....), FRANÇOIS (pape), PENTECÔTE, SAINT ESPRIT

Les sept dons de l’Esprit Saint : catéchèses du Pape François

Les sept dons Les-dons-Saint-Esprit_0_730_505 (1).jpgde l’Esprit-Saint

Catéchèses du Pape François

 

La piété

Ce don indique notre appurtenance à Dieu et notre lien profound avec lui, un lien qui donne sens à toute notre vie, et qui nous maintient solides, en communion avec lui, également dans les moments les plus difficiles et compliqués.

Il s’agit d’une relation vécue avecle Coeur : c’est notre amitié avec Dieu, qui nous a été donnée par Jésus, une amitié qui change notre vie et qui nous remplit d’enthousiasme, de joie. C’est pourquoi le don de la piété suscite tout d’abord en nous la gratitude et la louange. Tel est en effet le motif et le sens le plus authentique de notre culte et de notre adoration. La piété est synonyme d’un authentique esprit religieux, d’une proximité filial avec Dieu, de cette capacité de le prier avec amour et simplicité qui est proper aux personnes humbles de Coeur.

Il existe un lien très étroit entre le don de piété et la douceur. Le don de la piété que nous donne le Saint-Eprit nous rend doux, nous rend calmes, patients avec Dieu, au service des autres avec douceur.

Chers amis, dans la letter aux Romains, l’Apôtre Paul affirme : En effet, tous ceux qui se laissent conduire par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu. Vous n’avez pas reçu un esprit qui fait de vous des esclaves et vous ramène à la peur ; mais vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ; et c’est en lui que nous crions “Abba !”, c’est-à-dire : Père ! (Rm 8, 14-15)

(Extrait de la catéchèse du 4 juin 2014).

 

La crainte

La crainte de Dieu ! Nous savons bien que Dieu est Père et qu’il nous aime et qu’il veut notre salut, et qu’il pardonne toujours ; c’est pourquoi il n’y a aucune raison d’avoir peur de lui ! La crainte de Dieu est le don de l’Esprit qui nous rappelled combine nous sommes petits face à Dieu et à son amour et que notre bien reside dans l’abandon avec humilité, avec respect et confiance entre ses mains. Telle est la crainte de Dieu : l’abandon dans la bonté de notre Père qui nous aime tant.

Nous avons tant besoin de ce don. La crainte  de Dieu nous fait prendre conscience que tout vient de la grace et que notre veritable force reside uniquement dans le fait de suivre le Seigneur Jésu et de laisser le Père déverser sur nous sa miséricorde. Ouvrir son Coeur, afin que la bonté et la miséricorde de Dieu pénètrent en nous. C’est ce que fait l’Esprit-Saint avec le don de la crainte de Dieu : il ouvre les coeurs. Un Coeur ouvert afin que le pardon, la miséricorde, la bonté, les caresses du Père viennent à nous, car nous sommes ses fils infiniment aimés.

Lorsque nous sommes envahis par la crainte de Dieu, alors nous sommes portés à suive le Seigneur avec humilité, docilité et obeisance. Mais cela, non pas à travers une attitude résignée et passive, ou même de lamentation, mais avec l’émerveillement et la joie d’un fils qui se reconnaît servi et aimé par le Père.

Extrait de la catéchèse du 11 juin 2014.

 

La science

Lorque l’on parle de science, la pensée se tourney immédiatement vers la capacité de l’homme à connaître toujours mieux la réalité qui l’netoure et à découvrir les lois qui régissent la nature et l’univers. La science qui vient de l’Esprit-Saint, toutefois, ne se limité pas à la connaisance humaine : c’est un don special qui nous conduit à saisir, à travers la creation, la grandeur et l’amour de Dieu et sa relation profonde avec chaque creature.

Lorque nos yeux son illuminés par l’Esprit, ils s’ouvrent à la contemplation de Dieu, dans la beauté de la nature et dans la grandeur de l’univers, et nous conduisent à découvrir que toute chose nous parle de lui et de son amour. Tout cela suscite en nous un très grand émerveillement et un profound sentiment de gratitude.

Le don de science nous place en profonde harmonie avec le créateur et nous fait participer à la limpidité de son regard et de son jugement. Et c’est dans cette perspective que nous réussissons à saisir dans l’homme et la femme le sommet de la creation, comme accomplissement d’un sessein d’amour qui est imprimé en chacun de nous et qui nous fait nous redonnaître comme frères et soeurs.

Tout cela est un motif de sérénité et de paix et fait du chrétien un témoi joyeux de Dieu, sur les pas de nombreux saints qui ont su louer et chanter son amour à travers la contemplation de la creation.

Extrait de la catéchèse du 21 mai 2014.

 

La force

Avec le don de la force, le Saint-Esprit libère le terrain de notre Coeur, il le libère de sa torpeur, des incertitudes et de toutes les craintes qui peuvent le freiner, de manière que la parole du Seigneur soit mise en pratique, de façon authentique et joyeuse. C’est un vrai secours, ce don de la force, il nous rend plus forts, il nous libère aussi de nombreuses entraves.

Il y a des moments difficiles et des situations extremes où nous le don de la force se manifeste de manière extraordinaire, exemplaire. C’est le cas de ceux qui doivent affronter des experiences particulièrement dures et douloureuses,  qui bouleversent leur vie et celles de leurs proches. L’Eglise resplendit du témoignage de très nombreux frères et soeurs qui n’ont pas hésité à donner leur vie, pour rester fidèles au Seigneur et à son Evangile. Auourd’hui aussi, dans bien des parties du monde,il ne manqué pas de chrétiens qui continuent à célébrer leur foi et d’en témoigner […] même lorqu’ils savent que cela peut coûter un prix plus élevé. Mais pensons à ces homes, à ces femmes qui mènent une vie difficile, luttent pour faire vivre keur famille, éduquer leurs enfants : ils ont vrla parce que l’Esprit de force les aide.

Ce don doit constituer la note de fond de notre être chrétien, dans l’ordinaire de notre vie quotidienne. Rappelons-nous ceci : “Je peux tout en celui qui donne la force” (cf. Ph 4, 13).

Extrait de la catéchèse du 14 mai 2014.

 

Le conseil

Au moment où nous l’accueillons et le recevons dans notre Coeur, l’Esprit Saint commence aussitôt à nous render sensible à sa voix et à orienter nos pensées, nos sentiments et nos intentions selon le Coeur de Dieu.  En même temps,il nous pousse à tourner toujours plus notre regard intérieur vers Jésus, modèle de notre manière d’agir, pour être en relation avec Dieu le Père et avec nos frères. Le conseil est donc le don oar lequel l’Esprit Saint rend notre conscience capable de faire un choix concret en communion avec Dieu, selon la logique de Jésus et de son Evangile. De cette manière, l’Esprit nous fait grandir intérieurement, nous fait grandir positivement, nous fait grandir dans la communauté et nous aide à ne pas être à la merci de nos egoisms et de nos façons de voir lex choses. La condition essentielle pour conserver ce son est la prière.

Dans l’intimité avec Dieu et dans l’écoute de sa Parole, nous mettons peu à peu de côté notre logique personnelle, le plus souvent dictée par nos fermetures, nos préjugés et nos ambitions, et nous apprenons au contraire à demander au Seigneur : “Quel est ton désir ? Quel est ta volonté ? Qu’est-ce qui te plait ?”

Chers amis, le Psaume 15 nous invite à prier avec ces mots : Je bénis le Seigneur qui me conseille : même la nuit mon Coeur m’avertit (v. 7). Que l’Esprit puisse toujours mettre cette certitude en nos coeurs.

Extraits de la catéchèse du 7 mai 2014.

 

L’intelligence

Il ne s’agit pas, ici, de l’intelligence humaine, de la capacité  intellectuelle dont nous pouvons plus ou moins être pourvus. Il s’agit au contraire d’une grâce que seul l’Esprit Saint peut donner et qui suscite chez le chrétien la capacité d’aller au delà de l’aspect extérieur de la réalité et de scruter les profondeurs de la pensée de Dieu et de son dessein de salut.

Comme le suggère le mot lui-même, l’intelligence permet de intus legere, c’est-à-dire de “lire à l’intérieur”, ce don nous fait comprendre les choses comme Dieu les comprend, avec l’intelligence de Dieu. Parce que l’on peut comprendre une situation avec l’intelligence humaine, avec prudence, et c’est bien. Mais comprendre une situation en profondeur, comme Dieu la comprend est l’effet de ce don.

Quand l’Esprit Saint habite notre Coeur et illumine notre esprit, il nous fait grandir jour après jour dans la comprehension de ce que le Seigneur a dit et fait. Jésus lui-même a dit à ses disciples : “Je vous enverrai  l’Esprit Saint et il vous fera comprendre tout ce que je vous ai enseigné” (Jn 14, 26). On peut lire l’Evangile et comprendre quelque chose, mais si nous lisons l’Evangile avec ce don de l’Esprit Saint, nous pouvons comprendre la profondeur de paroles de Dieu. Et c’est un grand don, un grand don que nous devons demander et demander ensemble : “Sais-nous, Seigneur, le don de l’intelligence”.

Extrait de la catéchèse du 30 avril 2014.

 

La sagesse

La sagesse est précisément ceci : la grâce de pouvoir voir toute chose avec les yeux de Dieu. C’est simplment cela : voir le monde, voir les situations, les conjonctures, les problems, tout, avec les yeux de Dieu. Voilà la sagesse. Parfois, nous voyons les choses selon ce qui nous plait ou selon l’état de notre Coeur, avec amour ou haine, acec encie… Non, cela n’est pas l’oeil de Dieu. La sagesse est ce que l’Esprit Saint accomplit en nous afin que nous voyons toutes choses avec les yeux de Dieu. Tel est le don de la sagesse.

Et cela découle,  bien évidemment, de l’intimité avec Dieu, du rapport intime que nous entretenons avec Dieu, de cette relation des enfants avec leur Père. Et l’Esprit Saint, quand nous avons cette relation, nous fait le don de la sagesse.  Lorque nous sommes en communion avec le Seigneur, c’est comme si l’Esprit transfigurait notre Coeur et lui faisait percevoir toute la chaleur et son amour de predilection.

L’Esprit Saint rend alors le chrétien”sage”. Pas au sens où il aurait réponse à tout, où il saurait tout, mais au sens où il “connaît” Dieu. Il sait comment Dieu agit, il reconnaît quand une chose vient ou ne vient pas de Dieu.

C’est dans ce sens que le Coeur de l’homme sage possède le gout et la saveur de Dieu. Cela est la sagesse qie nous offer l’Esprit Saint, et nous pouvons tous l’avoir. Seulement, nous devons la lui demander.

Extrait de la catéchèse du 9 avril 2014.

arton436

EGLISE CATHOLIQUE, PENTECÔTE, SAINT ESPRIT

Le Saint Esprit

LES DONS ET LES FRUITS DU SAINT-ESPRIT

 

ob_21c52f_sept-dons-de-l-esprit

À l’approche de la Pentecôte (récit dans Les Actes des Apôtres 2, 1-11), interrogeons-nous sur les dons et les fruits du Saint Esprit, en référence au texte d’Isaïe (11, 1-3) :
« Sur lui repose l’Esprit du Seigneur, esprit de sagesse et d’intelligence, esprit de conseil et de force, esprit de science et de crainte du Seigneur. »

 

Les chrétiens prient l’Esprit Saint et le reconnaissent comme la troisième personne de la Trinité. Il est donc pleinement Dieu.
Le Christ annonce dans l’évangile de don de l’Esprit expression de l’amour du Père et du Fils. Dans la tradition spirituelle, l’Esprit Saint est source de liberté et d’intelligence de la foi. Les paroles de Dieu sont Esprit et vie et c’est pourquoi elles ne peuvent se transmettre et s’accueillir que « dans l’Esprit ». L’Esprit Saint nous fait entrer, vivre, communier à l’Amour même de Dieu.

La Bible utilise plusieurs images pour parler de l’Esprit Saint : le souffle qui fait respirer ; le vent qui pousse au large ; l’huile qui donne force aux athlètes ; le feu qui réchauffe et purifie ; la colombe qui descend du ciel…

 

Qui est le Saint Esprit ?

Le Saint Esprit est, rappelons-le, une personne de la Sainte Trinité à part entière, au même titre que le Père et le Fils.

Lorsqu’il souffle, il donne à profusion :
– Les vertus théologales (Foi, Espérance et Charité) qui nous disposent à agir.

– Les charismes, propres à chacun (de la capacité à discerner, discrète, à la capacité de guérir, plus spectaculaire) qui nous permettent de nous mettre au service de l’Eglise.
– Les dons qui nous sont donnés pour notre propre croissance spirituelle.

 

Les Sept dons du Saint Esprit

 

Le don de crainte :

Pour nous aujourd’hui ce mot est synonyme de peur, trouille, effroi … Dans la Bible, il désigne le respect, l’adoration du croyant devant l’infinie grandeur de Dieu.

L’Esprit Saint, par le don de crainte, nous délivre de toute angoisse et nous apporte la paix, en même temps qu’il nous inspire une profonde aversion du péché. 
Il nous enracine dans l’humilité : nous sommes tout petits devant Dieu mais infiniment précieux à ses yeux, ce qui évite l’orgueil mais aussi le désespoir.

 

Le don de piété filiale :

« Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son fils qui crie : Abba, Père ! » (Epître de Saint Paul aux Galates 4, 6).

L’Esprit Saint met dans nos cœurs la tendresse de Jésus pour son Père ce qui nous permet d’avoir une authentique relation filiale avec lui, quel que soit notre vécu familial et l’image que nous avons du père.

Ce devoir de piété filiale s’étend d’une manière toute particulière à Marie, à l’Église et aux prêtres. Il nous rend plein de respect pour le Seigneur et ceux qui croient en lui et nous pousse à les faire respecter (avec douceur mais fermeté !).

 

Le don de force :

Il n’est pas réservé aux martyrs ! 
C’est lui qui nous permet de persévérer dans les petites choses du quotidien, de sourire même quand tout va mal, de garder le silence lorsque nous avons envie de critiquer ou d’exploser de colère. 
Le don de force soutient notre marche par tous les temps.

 

Le don de conseil :

Par ce don, l’Esprit Saint nous enseigne ce que nous devons faire pour accomplir la volonté de Dieu (et nous apprend l’obéissance !). 
Il nous rend apte à prendre des décisions et à discerner quels moyens concrets seront les meilleurs pour remplir notre mission.

Le don d’intelligence :

Il n’a rien à voir avec le QI ! 
Il s’agit de l’intelligence spirituelle qui nous fait connaître, « voir », sentir, même imparfaitement, ce que nous croyons. 
C’est lui qui rend les enfants capables d’aborder les réalités divines de manière très juste. 
Le don d’intelligence vient parfaire la vertu de foi et fait de nous des chercheurs de Vérité.

Le don de science :

L’Esprit Saint nous aide à discerner les réalités qui passent de celles qui ne passent pas, à nous recentrer sur l’essentiel. Il nous éveille à la présence de Dieu dans sa création, nous permet de dépasser les apparences pour percevoir la dimension surnaturelle de ce que nous sommes. 
Il nous simplifie et nous unifie.

Le don de sagesse :

C’est le don par excellence puisque la sagesse de Dieu est quelqu’un : Jésus « puissance de Dieu et sagesse de Dieu » (1reépître de saint Paul aux Corinthiens 1, 24).

Cette sagesse là n’a rien à voir avec la sagesse du monde, elle n’a d’autre raison d’être que l’amour.

Par le don de sagesse, nous comprenons la manière dont Dieu nous aime et dont les trois Personnes divines s’aiment entre elles, rien que cela ! Dieu veut faire en nous de grandes choses… dans le quotidien de nos vies.

Eh bien ! moi je vous le dis : demandez et l’on vous donnera ; cherchez et vous trouverez ; frappez et l’on vous ouvrira. [ …] Combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui l’en prient ! » (Luc 11, 9-14)

 

Les fruits de l’Esprit Saint

Ils sont des perfections que forme en nous le Saint-Esprit comme des prémices de la gloire éternelle.

Les fruits de l’Esprit Saint s’obtiennent en cultivant les vertus et les dons.

En principe, en effet, les actes de vertu exigent souvent beaucoup d’efforts, et parfois ils ont une certaine âpreté comme un fruit qui n’est pas encore mûr. Mais quand on s’est longuement exercé dans la pratique des vertus, on acquiert une telle facilité à accomplir de tels actes et à les répéter avec beaucoup d’amour, alors ces actes exécutés avec plaisir prennent le nom de fruits.

Jésus est le « Christ », ce qui signifie qu’il est « oint » de l’Esprit Saint et toute la vie de Jésus transmet une vie nouvelle aux hommes. Le sommet de ce don est le mystère pascal, quand Jésus pardonne même notre aveuglement, même nos refus, Dieu ne reprend pas les dons qu’il a faits.

C’est pourquoi les fruits de l’Esprit Saint sont décrits dans le Nouveau Testament (Ga 5, 22-23), après la Passion et la Résurrection de Jésus : la vie nouvelle est le fruit de l’amour qui anime Jésus, la vie nouvelle est le fruit de l’Esprit Saint.

 

Les fruits de l’Esprit sont des perfections que forme en nous le Saint-Esprit comme des prémices de la gloire éternelle. »(Catéchisme de l’Église catholique § 1832)

La Vierge Marie a conçu Jésus par l’Esprit Saint, elle a ensuite été présente au calvaire, puis au cénacle de la Pentecôte : ainsi, nous pouvons affirmer que Marie a vécu tous les dons de l’Esprit Saint en abondance.

Ce don de Dieu, saint Paul le décrit « en douze dimensions » :

Le fruit de l’Esprit est charité, joie, paix, longanimité, serviabilité, bonté, confiance dans les autres, douceur, maîtrise de soi. » (Galates 5, 22-23)

 Nous pouvons classer les douze fruits de l’Esprit en trois groupes :

Les fruits qui concernent l’âme dans ses relations avec Dieu :

la charité,

la joie,

la paix,

la patience,

Les fruits qui concernent l’âme dans ses relations avec le prochain :

la bénignité,

la bonté,

la longanimité,

la mansuétude,

la foi,

Les fruits qui concernent l’âme dans ses relations avec son propre corps

la modestie,

la continence,

la chasteté.

Les douze fruits du Saint-Esprit sont inséparables : il s’agit d’être mû par l’Esprit Saint, et l’Esprit Saint est une personne vivante !

 

Bibliographie : Site Marie de Nazareth

Site de la Conférence des Evêques de France